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Mayco Naing & Isabelle Ha Eav

EXPOSITION

Mayco Naing & Isabelle Ha Eav

PRINTEMPS BIRMAN

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Mayco Naing & Isabelle Ha Eav

MAYCO NAING est une figure importante de la photographie asiatique, elle est née en Birmanie en 1984 et réside aujourd’hui en France.

Mayco s’est formée à la photographie alors que les universités étaient fermées par les militaires, en obtenant un emploi dans un studio photos pour 3$ par mois. Elle est désormais une photographe et une formatrice reconnue et a activement participé à toutes les sessions du Yangon Photo Festival en tant qu’organisatrice.

Elle a reçu plusieurs prix pour son travail personnel et a exposé à l’étranger.

Mayco Naing est une artiste photographe connue pour sa série de portraits intitulée Identity of Fear (Identité de la peur), qui capte l’esprit du temps de la génération birmane née à l’époque de la révolution de 1988.

Elle reçoit peu d’éducation, des valeurs conservatrices et elle atteint sa majorité sous un régime militaire répressif. S’appuyant sur sa liberté d’expression retrouvée et sur le désir de partager son expérience, Mayco espère pouvoir former un maximum d’artistes et de photojournalistes citoyens, notamment dans les régions où les minorités ethniques sont encore confrontées à des conflits armés.

Pour elle, l’art est non seulement un moyen d’expression avec lequel elle questionne l’état de la société Birmane, mais aussi un outil pour faire évoluer la place de la femme dans la société. Au coup d’état du 1er février 2021, Mayco est tout de suite descendue dans la rue pour photographier la population sur les barricades. Pour avoir exercé son travail de photojournaliste, Mayco et ses camarades ont été poursuivis par la junte militaire. Beaucoup ont été arrêtés, d’autres sont en fuite, Mayco est accueillie en résidence d’artistes, loin de son pays et de ses proches.

ISABELLE HA EAV est une artiste française d’origine sino-hispanique, elle vit à Marseille.

Isabelle Ha Eav s’est formée à la gravure puis à la photographie, notamment à l’Ecole nationale de la photographie d’Arles.

Dans ses images, elle explore les notions de présence et d’absence, d’empreinte, d’effacement et de disparition. Elle travaille avec l’histoire de la photographie, en explorant la matérialité de l’image. Cela se traduit par des expérimentations contemporaines, en dialogue avec l’usage de techniques anciennes, dont celle de la gomme bichromatée.

Cette technique, inventée au milieu du XIXe siècle, mêle les procédés de la photographie et de la peinture, avec l’utilisation de pigments, pinceaux et brosses. La photographie se forme après l’assemblage de plusieurs couches d’émulsion, ce qui permet d’obtenir des images d’une densité et d’une profondeur très particulière.   

Mêlant photographies, sculptures et expériences du support photographique, le travail d’Isabelle Ha Eav interroge les interactions du corps aux espaces, que ce soit un espace d’habitat, de transition, ou un non-lieu. Dans une dialectique entre le visible et le non-visible, l’image dialogue avec sa matérialité par différentes expériences du médium photographique.

Son travail a récemment été exposé lors du Yangon Photo Festival 2020, du Taïnan International Foto Festival 2019, et des Rencontres de la Jeune Photographie Internationale 2018. Il a également été sélectionné pour le Human Photographic Prize 2020, le Prix Voies Off, le Prix QPN et le Prix Talents Contemporains de la Fondation François Schneider.

Elle effectue par la suite une résidence artistique au Musée Camille Claudel.

PRINTEMPS BIRMAN présente 14 poètes birmans et rohingyas ainsi que 6 photographes, tous exilés, emprisonnés ou assassinés par les militaires depuis le coup d’État de février 2021. Leurs œuvres sont des témoignages traversés d’étonnement, de colère et de détermination. Préfacé par la romancière Wendy Law-Yone et dirigé par Mayco Naing et Isabelle Ha Eav, cet ouvrage entend donner voix aux poètes et photographes qui participent ou ont participé au mouvement de résistance civile connu comme “Myanmar Spring”, sévèrement réprimé par la Junte au pouvoir.

Printemps Birman a été publié en février 2022 par la maison d’édition marseillaise Héliotropismes.

Expositions de Mayco Naing

2021

Luxembourg Art Week, Intersections Gallery, Luxembourg

ASIA NOW Paris Asian Art Fair, Paris

Expositions d’Isabelle Ha Eav

2017

howl – Teatro Del Emiliano, Hermosillo, Mexico

howl, Quinzaine de la Photographie Nantaise, Le Trempolino

howl – Benaki museum – athens photo festival

howl, finalist Prix Voies Off, Cour de l’Archevêché, Arles

don’t blink – Galerie Hasy

don’t blink – Galerie le magasin de jouets, Arles

2018

gust of wind – Taïnan International Foto Festival
Siao-long Cultural Center, Taïwan

au creux – Rencontres de la Jeune photographie Internationale, Centre d’Art Contemporain Photographique Villa Pérochon

howl – Rencontres de la Jeune photographie Internationale, Centre d’Art Contemporain Photographique Villa Pérochon

2019

derrière le soleil – Galerie Claude-Samuel, Paris

au creux – Galerie Hasy, Le Pouliguen

Howl30 women under 30 photographers, Maison de la Photographie, Lille

au creux – 25 years of Rencontres de la Jeune photographie Internationale, Pavillon Stéphane Grappelli, Centre d’Art Contemporain Photographique Villa Pérochon

2020

Irrawaddy River – Centre de la Photographie Genève, Prix de Photographie des Droits Humains, Genève, Suisse (cancelled due to COVID-19)

Irrawaddy River – Goethe Institut, Yangon Photo Festival, Yangon, Myanmar

2021

solo exhibition – Musée Camille Claudel, Nogent-Sur-Seine

2022

Gust of wind – Wenn der wind Heht, Kunst Haus Wien, Museum Hundertwasser, Vienna, Austria

QUELQUES PHOTOGRAPHIES

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Gabrielle Duplantier

Portrait Gabrielle Duplantier

EXPOSITION

Gabrielle Duplantier

LES ENFANTS D’ICI

Gabrielle Duplantier est une photographe franco-américano-açorienne née en 1978, elle vit et travaille à Bayonne, en France.

Gabrielle Duplantier étudie les arts plastiques et l’histoire de l’art à la faculté de Bordeaux. La photographie, qu’elle pratique depuis son plus jeune âge, n’est alors qu’un passe-temps.

Une fois son diplôme obtenu, elle décide de se mettre à son compte et s’installe à Paris où elle travaille comme assistante de photographes ou comme photographe de plateau.

En 2002, Gabrielle retourne vivre au Pays basque. Elle est inspirée par ce lieu aussi beau que fascinant et entreprend la réalisation d’une série d’images où les paysages, les personnes et les animaux, sont capturés dans des photographies de style impressionniste.

L’univers photographique de Gabrielle Duplantier semble volontairement détaché de la réalité temporelle ou sociale. Ainsi, ses sujets ne sont pas vraiment thématiques, elle est à la recherche de belles images qui existent en elles-mêmes, en dehors de tout contexte.

Entre les prises de vue « accidentelles » et ses expérimentations en chambre noire, il faut du temps pour que se développe son propre style photographique, inspiré des peintres, un univers essentiellement féminin et intimiste qui montre la magie de l’ordinaire, avec un traitement sombre du noir et blanc.

En même temps que ses diverses collaborations avec la presse, les éditeurs ou encore les musiciens, Gabrielle Duplantier poursuit son travail personnel sur le portrait féminin, l’un de ses sujets de prédilection. Une autre de ses sources d’inspiration est le Portugal, son pays d’origine, dans lequel elle se rend régulièrement.

Son travail fait l’objet de nombreuses expositions et publications en France et à l’étranger. Elle a publié divers ouvrages, tels que Chapelles du Pays basque et La mer console de toutes les laideurs avec l’écrivain Marie Darrieussecq aux Editions Cairn, Les enfants d’ici aux Editions Lezards qui bougent, puis en 2014 Volta (signifiant « retour » en portugais) suivi de Terres Basses en 2018, tous deux aux Editions Lamaindonne.

En 2012, Gabrielle Duplantier apparaît dans MONO, édité par Gomma books, monographie des meilleurs photographes noir et blanc contemporains aux côtés d’artistes tels que Michael Ackerman, Trent Parke, Anders Petersen, ou Roger Ballen.

Elle collabore également au collectif Temps Zéro, un projet artistique collectif associant du son à des images photographiques ou filmiques.

 

Gabrielle Duplantier est aujourd’hui représentée par la Galerie 127.


EXPOSITIONS PERSONNELLES

2004  Bardos / Conseil général des Pyrénées Atlantiques, France

2006  Cloitre d’Urdax, Espagne

2007  Paesaggi interiori, Festival Triestèfotographia, Trieste, Italie

2008-2009  Paysages intimes/ Ikuspegi goxoak, exposition itinérante, Alliances Françaises, Espagne

2010  Centro Cultural Lugaritz, San Sebastian, Espagne

2012  Galerie Anne Broitman, Biarritz, France

2012  Les enfants d’ici – festival Rencontre Improbable, Bayonne, France

2013 CCAS  Mairie de Bordeaux, France

2014  Les enfants d’ici – Musée basque et de l’histoire de Bayonne, France

2015  Volta – Museu UFPA, Belèm, Brésil

2015  Dantza Izpiak – Institut Culturel Basque – Biarritz et Bordeaux, France

2017  Volta- Espace St Cyprien, Toulouse, France

2017  Regard sur le Pays Basque – Médiathèque de Mériadek, France

 

EXPOSITIONS COLLECTIVES

2004  Lauréats Prix Agfa / Comptoir du marais, Paris, France

2005  Cycle Keep the distance, Espace Lhomond, Paris, France

2006  Salon Les indépendances, Enghien-les-Bains, France

2008  Charlet’s photographes, Centre Iris, Paris, France

2008  I bought me a cat, b-gallery, Rome, Italie

2008  Lauréats Parole photographique, Vendôme, France

2009  7 photographes au P.basque/ Musée Basque, Bayonne, France

2008  Mois off de la photo, Cartonnerie, Paris, France

2009  International festival of photography, Pingyao, Chine

2016  Les Nuits Noires Photographique, avec Jane Evelyn Atwood, Forum des arts et de la culture, Talence, France.

2017  Jeunes-Génération / CNAP/  Niort Villa Pérochon et Festival de Sète.

2018  Eyes Wild Open / About a Trembling Photography. Musée Botanique Bruxelles.

PROJECTIONS

2007  Exils, 9 photographers, 9 visions. Paris, France

2013  Itinéraires des photographes voyageurs – Bordeaux, France

2013  Temps Zero, projection et concert – Paris,Toulouse, Berlin

2014  COIL PROJECT – Television Control Center, Athens, Grèce

2015  Mercadodonegro – Montevideo, Uruguay

2015  GETXOPhoto Festival, Getxo, Espagne

2015  Temps Zero, Encontros da imagem, Braga, Portugal

2015  Angkor Photo Festival, Angkor, Cambodge

2016  Temps Zero, Grèce et Rome

RECOMPENSES 

2003  Lauréats Grand Concours Agfa

2005  Coup de Cœur Bourse du Talent Portrait

2008  Lauréats Parole photographique Actuphoto, 

2017  Bourse du Ministère de la Culture et du CNAP, Commande Jeunes-Génération

COLLECTIONS 

Collection FNAC et nombreuses collections privés.

PUBLICATIONS 

Chapelles du Pays basque, Editions Cairn, 2009

La mer console de toutes les laideurs, Textes de Marie Darrieussecq, Editions Cairn, 2012

Les enfants d’ici, Editions Lezards qui Bougent 2012

Mono, Collection of contemporary black and white photography, Gomma Books, 2012

(monographie des photographes internationaux tels que Anders Petersen, Mikael Ackerman, Trent Park, Roger Ballen.

Volta, Gabrielle Duplantier, préface de Maylis de Kerangal, Editions Lamaindonne, 2014

Terres basses, Gabrielle Duplantier, Editions Lamaindonne, 2018

QUELQUES PHOTOGRAPHIES

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Pierre de Vallombreuse

Portrait Pierre de Vallombreuse

EXPOSITION

Pierre de Vallombreuse

LOST GRACE

Pierre de Vallombreuse naît à Bayonne en 1962.

Au contact du romancier et grand reporter Joseph Kessel, ami de ses parents, il ressent très tôt l’envie d’être un témoin de son temps.

En 1984, il rentre à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, dans le but de devenir dessinateur de presse. Cependant, l’année suivante, un voyage à Bornéo au cours duquel il partage son quotidien avec les Punans, les derniers nomades de la jungle, change radicalement le cours de sa vie.

Artiste sédentaire, il devient alors un observateur nomade, et la photographie devient son moyen d’expression. Encore étudiant aux Arts décoratifs de Paris, il effectue de longs séjours répétés dans la jungle des Philippines avec les Palawans. Il vivra au total avec eux plus de quatre ans.

Une première partie de son travail sur les Palawans est présentée au festival photographique “Les Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles” en 1988.

Pierre de Vallombreuse a été secrétaire général de l’Association Anthropologie et Photographie (Université Paris VII) créée par Edgar Morin, Emmanuel Garrigues, et Jean Malaurie. Il publie une quinzaine de livres et expose son travail dans des festivals, des musées et des galeries. Il collabore régulièrement avec de grands magazines internationaux tels que Newsweek, El Mundo, El País, La Stampa, Le Monde, GEO, Photo Answers, Figaro Magazine, L’Oeil de la Photographie et Camera International.

Depuis 1986, Pierre témoigne sans relâche de la vie des peuples indigènes dans le monde. Chacun de ces peuples que l’on nomme également peuple racine, témoigne de la diversité des réponses aux conditions de vie imposées par la nature et l’histoire.

Pierre de Vallombreuse nous fait découvrir la réalité complexe du mode de vie de ces peuples fragilisés dont l’héritage nous est essentiel, et se bat pour leur respect et leur juste représentation.

Son travail est comme un cri d’alarme. Il est structuré autour de grands projets se déroulant sur plusieurs années : Peuples, Hommes racines, Souverains, Badjao – une disparition silencieuse, La Vallée, W. Project USA. Leur but est d’alerter le public sur le sort de ces populations, car loin de la réalité primitive exotique et archaïque véhiculée autour d’eux, la réalité qu’il nous montre à travers la photographie est bien différente : c’est un combat pour leur survie.

Ces populations sont en effet bien trop souvent les premières victimes des génocides, des guerres, des idéologies racistes, de la prédation économique, des pénuries alimentaires et des catastrophes écologiques. Autant de questions cruciales qui, loin de se limiter à ces territoires plus ou moins éloignés, concernent notre humanité.

En 30 ans, Pierre de Vallombreuse constitue un fond photographique unique de 130 000 photographies sur 43 peuples autochtones dans le monde entier, qui rend hommage à cette diversité culturelle et fait découvrir la réalité de ces peuples.


EXPOSITIONS INDIVIDUELLES

La Vallée :

Festival Itinéraires photographes voyageurs. Bordeaux, avril 2019

Musée national des Philippines. Quezon, Palawan, 2019

Musée national des Philippines, 2017

Le peuple de la vallée, chapitre 1 :

Musée de l’Homme, Paris. 18 janvier – 30 juin 2018

Photo du festival de Bellême, été 2018

Hommage à Claude Lévi-Strauss :

Mois de la Photo du Grand Paris. Galerie Hegoa, avril 2017

Souverains :

Maison de la Photographie à La Gacilly, 2016.

Espace Krajcberg, Paris 2016

Galerie Argentic, Paris 2015

Hommes Racines (2008-2011) :

Blue Sky gallery Portland USA, 2015

Espace Krajcberg, Paris 2016

Les Champs Libres, Rennes, 2012

Festival de la photo de La Gacilly. La Gacilly. France 2012

Betton, 2011

Les Hadzabés, de Tanzanie, peuple en souffrance :

Les Champs Libres, Rennes, 2011

Les Inuits du Groenland, vers l’indépendance :

Les Champs Libres, Rennes, 2010

Les Rabaris nomades, les dernières caravanes – Gujarat, Inde :

Saint-Jacques de la Lande, septembre 2010

Les Aymaras, retour au pouvoir des peuples autochtones en Bolivie (Aymara People, indigenous people back in power in Bolivia) :

Le Rheu, septembre 2010

Les Champs Libres, Rennes, 2009

Le peuple Rabari, nomadisme et liberté – Gujarat, Inde :

Photo Festival Peuples & Nature, La Gacilly, 2010

Projection et conférence, La maison des Métallos, Paris, 2009

Les Bhils, entre forêt et désert (Bhil people, between forest and desert) :

Festival photo Peuples & Nature, La Gacilly, 2009

Le peuple des racines :

Delhi, Ahmedabad, Trivandrum et Bhopal, Inde, 2008-2009

La lutte des Gwitchins – Yukon, Canada (Gwitchins’es struggle) :

Les Champs Libres, Rennes, 2008

Les nomades Badjaos, une disparition silencieuse – Bornéo, Sabah, Malaisie (Nomadic Badjaos, a silent disappearance) :

Photo Festival Peuples & Nature, La Gacilly, 2008

La Dalle, voyages à Choisy-le-Roi :

Théâtre Paul Éluard, Choisy-le-Roi. Janvier – Mars 2010

Projet Peuples (2006 – 2009) :

Rencontres photographiques de Saint-Benoît, 2009

Musef, musée ethnographique de La Paz, Bolivie, 2009

Espacio de Arte Uno Manzana, Santa Cruz, Bolivie, 2008

Rencontre photographique à Créteil, 2008

Les Champs Libres, Rennes, 2007

Salon Visa pour l’image, Perpignan, 2006

Exposition Festival des sciences de Chamonix, 2006

L’Espal, Le Mans, 2006

Musée de l’Homme, Paris, 2006

Existences, Forteresse de Polignac, Polignac, 2006

La danse sacrée de Rukmini :

Maison des Indes, Paris, 2004

Peuples en guerre (People into war) :

Projection du Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre, 2002

Les Hommes des Rochers, Palawan, Philippines (Rock people, Palawan, Philippines) :

Musée des Cultures et Traditions, Manille 1994

Festival Chroniques Nomades, Honfleur, 1998

EXPOSITIONS COLLECTIVES 

Philippines – Archipel d’échanges :

Musée du Quai Branly, Paris, 2013

Noir et blanc, esprits libres :

Galerie Orenda, Paris, 2012

Des Forêts et des Hommes :

Palais Royal, Paris, 2011

Les Hadzabés de Tanzanie, peuple en souffrance :

Festival l’oeil en Seyne, la Seyne sur mer, 2011

Les Inuits du Groenland, vers l’indépendance :

Manifestation culturelle, Neiges de Cultures, Serre-Chevalier, 2010/2011

Regards croisés sur les Amériques :

Musée des Confluences, Lyon, 2009

Trente ans de reportage dans le Figaro Magazine :

Grilles du Sénat, Paris, 2008

 L’eau et le rêve :

Galerie Kamchatka, Paris, 2007

 Autour du Monde (Around the World) :

Exposition itinérante réalisée par l’AFAA et Chroniques Nomades, 1999

RECOMPENSES

Prix international Planète Albert Kahn, 2017

FILMOGRAPHIE

La dure vie de Tulibac, un film de Pierre de Vallombreuse sur le peuple de Palawan. Produit par Canal + et la BBC.

Ce film a reçu trois prix :

  • Caméra Alpin en Or Festival International du Film Insulaire, Île de Groix, 2002
  • Premier prix Festival international du film de montagne et d’aventure, Graz, Autriche, 2001
  • Premier prix Festival international du film d’aventure de l’Île d’Or, Bailly, 2000.

QUELQUES PHOTOGRAPHIES

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Véronique de Viguerie

Portrait Veronique de Viguerie

EXPOSITION

Véronique de Viguerie

LA VIE EN ROSE

Véronique de Viguerie est née en 1978 à Toulouse, elle est photographe, multi récompensée, représentée par Getty Reportage et Verbatim Photo Agency.

Elle réside actuellement à Paris.

Son père étant photographe, elle se passionne à son tour pour la photographie dès sa jeunesse. Rêvant de devenir militaire, elle obtient une maîtrise de droit avec l’espoir de passer les concours d’officier. Mais elle choisit finalement de s’orienter vers la photographie et part suivre une formation à Londres.

Sa première expérience de terrain se fait en Afghanistan. C’est le journal dans lequel elle effectue son stage de fin d’étude, le Lincolnshire Echo, qui l’envoie sur place.

Elle y travaille pendant trois ans et, depuis 2006, elle couvre des sujets dans le monde entier, notamment en Irak, au Liban, en Israël, au Cachemire, au Cameroun, au Guatemala, en Ouganda, au Mali, en Chine, en Haïti et dans d’autres pays encore.

Véronique accepte courageusement ces missions difficiles et développe également ses projets personnels dans certains des endroits les plus dangereux de la planète. Elle travaille régulièrement avec son amie, Manon Quérouil-Bruneel, journaliste française.

Manon Quérouil-Bruneel et Véronique de Viguerie se répartissent les tâches : tandis que Manon est à l’écriture, Véronique est à la photographie. Ensemble, elles montent leurs reportages et parcourent le monde à la recherche de nouveaux sujets. Elles se sont entre autres rendues ensemble en Syrie, en Irak, en Afghanistan, au Nigeria, en Egypte, au Brésil ainsi qu’au Yémen.

Le travail de Véronique est régulièrement publié dans Paris-Match, le New-York Times Magazine, Newsweek, El Pais, Stern, Der Spiegel, Figaro Magazine, Geo, Marie-Claire, Mail on Sunday, the Guardian, l’Optimum. Elle a été particulièrement remarquée pour avoir photographié les Talibans en Afghanistan, les Pirates en Somalie, les Pirates du pétrole au Nigeria et les femmes tueuses, nommées Sicaraias en Colombie, ainsi que le Mouvement National de Libération de l’Azawad au Mali.

En 2006, elle publie son premier livre avec Marie Bourreau, Afghanistan, Regards Croisés publié par Hachette.

En été 2008, Véronique réalise un reportage pour Paris Match en Afghanistan, qui créé une polémique. En effet, alors qu’elle se trouvait avec un groupe de talibans, ceux-ci tendent une embuscade à un détachement de l’armée française et en tuent dix d’entre eux. Véronique revendique l’intégrité de son travail de journaliste.

Elle poursuit en automne avec un reportage sur les pirates en Somalie, réalisé au moment où le sujet commençait à prendre de l’ampleur dans le monde entier. Son projet sur les pirates a été publié dans plus de 40 titres à travers le monde, dans plus de 20 pays.

Véronique documente différents sujets tels que la piraterie pétrolière au Nigeria, la crise humanitaire en Afghanistan, le groupe de défense des droits des femmes FEMEN, la chasse à la LRA (Lord’s Resistance Army) le travail médico-légal sur les fosses communes en Abkhazie ou encore les mines terrestres dans les Balkans. Elle effectue également un travail de documentation sur les mercenaires occidentaux rejoignant les forces kurdes en Irak dans leur lutte contre l’État islamique.

En 2011, Véronique de Viguerie et Manon Quérouil-Bruneel, publient leur carnet de voyage Carnets de reportages du XXIe siècle aux Editions Verlhac, suivi d’un second en 2015 intitulé Profession reporters : Deux baroudeuses en terrain miné publié chez La Martinière.

En 2012, Véronique est choisie par HBO pour être l’une des trois photographes à faire partie du programme Witness pour son travail sur les Arrow Boys au Soudan du Sud.

En 2019 Reporters sans frontières publie son 60ème numéro  100 photos pour la liberté de la presse  dédié à Véronique de Viguerie, pour mettre en avant les risques encourus par les journalistes.

Cette même année, elle publie de nouveau avec Manon Quérouil-Bruneel Yémen, la guerre qu’on nous cache aux Editions Images Plurielles et l’année suivante  Irak Insh’allah  aux mêmes éditions.


EXPOSITIONS

Afghanistan Insh’Allah” au Visa Pour l’Image à Perpignan en 2007 ainsi qu’au Festival du Scoop à Angers en 2008 à la Galerie Cosmos à Paris
La guerre du pétrole, Niger Delta” au festival de Bayeux pour les correspondants de guerre en 2011
Stop au noir et blanc” dans le Tedex Talk du 5 octobre 2014 au Théâtre du Châtelet à Paris
The Hidden War, Yemen” au Festival Visa pour l’Image en 2018 à Perpignan ainsi qu’au festival des correspondants de guerre à Bayeux

PRIX ET RÉCOMPENSES

2003  

Étudiante de l’année aux Picture Editor Awards

2004  

Finaliste du prix du Jeune Photographe de l’année de Paris-Match
Prix de bronze pour le Photographe de l’année au sein du Northcliffe Newspaper Group

2005  

Finaliste du London Times Young Photographer of the Year (Jeune photographe de l’année)

2006  

Prix Canon de la meilleure femme photojournaliste de l’année au Visa pour l’Image à Perpignan
Lauréate de la Bourse Lagardère pour le Jeune Talent

2007  

Prix du jeune photographe au Scoop Festival d’Angers pour ” Afghanistan Insh’Allah “.

2009  

3ème prix au World Press Photo dans la catégorie Enjeux contemporains pour son travail sur les féminicides au Guatemala.
Finaliste aux Sony Awards pour son travail sur les ” Kushis ” en Afghanistan.

2010 

Prix du public du meilleur reportage de guerre et Prix Nikon au Festival de Bayeux pour ” la guerre du pétrole, dans le delta du Niger “.
Finaliste du Meilleur Photoreportage de Paris-Match

2014 

Prix spécial Paris-Match, Femme en Or

2015 

Prix El Mundo du meilleur journalisme international pour sa carrière.
Prix spécial Paris-Match, Femme en Or

2018 

Visa d’Or News à Visa pour l’Image à Perpignan
Visa d’Or Humanitaire du CICR « Yémen, la guerre qu’on nous cache ».

PUBLICATIONS

Regards Croisés, avec Marie Bourreau, Editions Hachette, 2006
Afghanistan, regards croisés, avec Marie Bourreau, Editions Hachette, 2008
Carnets de Reportages du XXIème siècle, avec Manon Quérouil-Bruneel, Editions Verlhac, 2011
Profession reporters. Deux baroudeuses en terrain miné, avec Manon Quérouil-Bruneel, Éditions de La Martinière, 2015
100 photos pour la liberté de la presse, n° 60, printemps 2019, Reporters sans frontières, 2019
Yémen, la guerre qu’on nous cache, avec Manon Quérouil-Bruneel, Editions Images Plurielles, 2019
Irak Inch’allah, avec Manon Quérouil-Bruneel, Editions Images Plurielles, 2020

QUELQUES PHOTOGRAPHIES

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Céline Croze

Portrait Céline Croze

EXPOSITION

Céline Croze

ADIEXODO

Céline Croze naît à Casablanca (Maroc) en 1982. Elle poursuit ses études en France où elle obtient un Master en Arts du Spectacle, puis se spécialise dans l’image à L’ESEC ainsi qu’à L’EICTV de Cuba.

Elle commence sa carrière en tant qu’assistante opérateur sur des longs métrages tels que Ixcanul de Jayro Bustamante, qui reçoit le prestigieux prix Ours d’argent au Festival de Berlin 2015. En 2018, le film Las herederas de Marcello Martinessi auquel elle contribue, reçoit également le prix Ours d’argent Festival de Berlin.

Parallèlement à son parcours dans le cinéma, elle développe plusieurs projets photographiques et vidéos. Elle participe notamment aux workshops organisés par la galerie Void avec Antoine d’Agata et la maison d’édition Akina avec Kladvij Sluban.

Sensible aux fêlures que traverse notre société, Céline Croze utilise les codes cinématographiques pour montrer une histoire, transgresser le monde qui l’entoure et s’immiscer dans la faille de ceux qu’elle regarde.

Chaque projet photographique ressemble à une histoire humaine. Les paysages sombres et granuleux, les corps humains sous-éclairés ou les gros plans légèrement inconfortables sont le résultat de décisions instinctives. Quand elle photographie, Céline suit son instinct animal qui frôle l’urgence et le danger. Ses images capturent les résidus de moments, essayent de ressentir la chair humaine et esquissent les visages de la blessure ou de la violence. Pour chaque projet, Céline Croze veut se rapprocher le plus possible et capturer l’atmosphère d’un moment donné.

Pour Céline Croze, une série photographique peut être déclenchée par la moindre observation, le moindre écrit ou la moindre rencontre. Pour Les Purs, elle s’est inspirée d’un rêve récurrent où elle se sentait entourée d’eau et en danger. Dans le cas de Nothing Happened, l’histoire visuelle a été associée à deux poèmes touchants.

En nommant sa série SQEVNV, Céline rend hommage à ce jeune garçon rencontré sur le toit d’un immeuble. Elle retient ces mots qui resteront gravés dans sa mémoire « Siempre que estemos vivos nos veremos», Tant que nous serons en vie, nous nous verrons.

Sa photographie mystique, inspirée de l’image en mouvement et de l’esthétique cinématographique, introduit le spectateur dans un monde caché, au-delà de ce qui peut être vu ou expérimenté.

Ses différents travaux en tant que photographe et vidéaste ont été présentés aux Rencontres Internationales de la Photographie de Fès, au Billboard Festival de Casablanca, à la Biennale de Marrakech et du Paraguay, au festival de Kassel, au Fuam d’Istanbul et à la Fondation de la Photographie de Tanger.

En 2019 Céline Croze est la lauréate du Festival In Cadaqués avec SQEVNV.

En 2020, elle est sélectionnée parmi 100 photographes européens émergents par le magazine Gup et Fresh Eyes Photo Talent 2020 (livre publié en juillet 2020).

La même année, elle obtient le prix révélation du festival MAP et du festival Face à la Mer avec cette même série. Elle est également lauréate du prix Mentor avec son projet Mala Madre.

Son travail ‘Nothing Hapenned’ est exposé en avril 2021 aux Rencontres de la jeune photographie internationale de Niort (Villa Perochon). Elle a également été sélectionnée par Claudio Composti pour le Leica Oscar Barnack, et elle est l’une des lauréates du Tremplin Jeunes Talents du Festival Planches Contact à Deauville 2021.

Cette même année, elle est aussi l’une des finalistes du prix HSBC 2021 avec ” SQEVNV ” et l’exposera en avril au Festival Instantes au Portugal.

En juin 2022 elle expose SQEVNV, Siempre que estemos vivos nos veremos à la Galerie Sit Down.

DEMARCHE ARTISTIQUE

« Cela commence toujours par montrer une histoire. S’immiscer dans la faille. S’effacer et trouver le temps du monde. Il y a cette pulsion animale qui frôle l’urgence et berce le danger. Récolter les résidus de l’action, toucher l’Homme, esquisser les visages de la blessure ou de la violence, être au plus prêt et n’en sortir que la matière.

Il y a l’imminence, le corps en territoire, l’immersion dans des temps lointains et inconnus mais frappants à notre seuil.

Je tire de mon expérience en cinéma et en écriture de fiction une vision du monde caché, au-delà des limites que nous vivons et que nous voyons. »

Céline Croze


EXPOSITIONS

2013  Rencontres internationales de la photographie de Fès 

2015  Billboard Festival à Casablanca 

2016  Biennale de Marrakech 

2018  Biennale du Paraguay (El ojo Salvaje)

2018  Festival de Kassel Fuam Dummy Book Award d’Istanbul 

2019  Fondation de la Photographie de Tanger 

2021  Rencontres de la jeune photographie internationale de Niort (Villa Perochon)

Juin 2022  Siempre Que Estemos Vivos Nos Veremos, Galerie Sit Down 

RECOMPENSES

2019  Lauréate du Festival In Cadaquès avec sa série “SQVNV” 

2020  Lauréate du prix révélation entre le festival MAP (Toulouse) et Face à la mer (Tanger) avec sa série “SQEVNV”

2021  Lauréate du Tremplin Jeunes Talents du Festival Planches Contact, Deauville 

2021  Finaliste du prix HSBC avec ” SQEVNV “

QUELQUES PHOTOGRAPHIES

Catégories
La manifestation

Édouard Élias

Portrait Edouard Elias

EXPOSITION

Édouard Élias

S.O.S. AQUARIUS

Édouard Elias est un journaliste et photographe français, né le 29 juin 1991 à Nîmes, il témoigne des crises sociales et humanitaires à travers le monde : guerres, exodes, répression, pauvreté.

D’un père égyptien et d’une mère française, Édouard Elias a vécu dix ans en Égypte à Charm el-Cheikh. En 2009, il revient en France pour entamer des études de commerce, il vit chez ses grands-parents qui lui font « regarder des documentaires sur Arte. »

Il se tourne finalement vers la photographie qu’il étudie à l’École de Condé à Nancy, et se passionne pour la photographie de guerre, inspiré par Yuri Kozyrev, un reporter de guerre russe connu pour ses reportages en Tchétchénie et en Irak.

Encore étudiant et sans aucune commande en poche, il part en août 2012 pour un reportage dans les camps de réfugiés syriens en Turquie, puis en Syrie. À son retour, il montre ses photos sur l’offensive des rebelles à Alep à des photographes rencontrés au festival Visa pour l’image à Perpignan. L’agence Getty le recrute et publie son reportage sur  Le Martyre d’Alep dans Paris Match, Der Spiegel et le Sunday Times. Il décide alors d’arrêter ses études.

Le 6 juin 2013, alors qu’il se trouve au nord d’Alep pour son quatrième reportage, Édouard Elias est pris en otage par l’Etat Islamique avec Didier François, grand reporter à Europe 1. Il sera libéré en avril 2014 après onze mois de captivité.

Il couvre ensuite pour les plus grands médias nationaux différents lieux de crise et de combats. En mars 2016, il fait une immersion dans les sauvetages de réfugiés en Méditerranée, en embarquant sur l’Aquarius, un bateau humanitaire affrété par l’Organisation non gouvernementale SOS Méditerranée, pour secourir les migrants naufragés en mer.

Il traite également de la fuite de populations civiles autour du lac Tchad lors des exactions de Boko Haram, de l’hôpital du docteur Mukwege (prix Nobel de la paix 2018 en république Démocratique du Congo), des centres éducatifs fermés pour jeunes délinquants en France. Et dernièrement, il a réalisé un travail sur deux tranchées ennemies, face à face, dans le Donbass, à l’est de l’Ukraine.

Autant préoccupé par le récit recueilli auprès du sujet que par la perception de celui-ci par le public, il explore tous les procédés lui permettant de créer un lien autre que simplement informatif autour de ses histoires.

Son approche se dirige vers une méthodologie lente, où l’intimité avec son sujet crée une pratique immersive de sa photographie, au plus proche des histoires afin de ne pas témoigner seulement d’un contexte mais aussi d’émotions.

Depuis 2016 il collabore avec Fanny Boucher, maitre d’art en héliogravure. Ainsi, munis de presses taille-douce, ils sillonnent la France autour de projets éducatifs auprès des jeunes générations.

Ses images ont été exposées entre autres au Centre National des Arts et Métiers, à la Mairie de Paris, au site du Pont du Gard, au festival des libertés à Bruxelles et au Musée National de Chine à Pékin. Elles ont également été accueillies à la galerie Polka à Paris, au Grand Palais, à la Fondation Michelangelo à Venise ainsi qu’à la London Craft Week.

Son travail sur la Légion étrangère ainsi que son sujet sur la guerre de tranchées en Ukraine ont été acquis par le Musée de l’Armée des Invalides pour leur fond photographique.

Pour son travail, Édouard a reçu le Prix visa d’or Remi Ochlik à Visa Pour L’image, ainsi que le prix Sergent Vermeille, qui récompense des photographes civils et militaires, partis en mission avec l’armée française.

Il a également été reçu au World Press Photo Masterclass, et a été sélectionné trois fois au prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre, qui rend hommage aux journalistes qui exercent leur métier dans des conditions périlleuses pour permettre d’accéder à une information libre.

 

Édouard Elias est représenté par la galerie Polka.


Expositions

2015  Opération Sangaris en Centrafrique, Visa pour l’image, Perpignan.

2016  Les Boat-People de la Grande Bleue, Prix Bayeux-Calvados.

2017  Dans la peau d’un soldat. De la Rome antique à nos jours, Musée de l’Armée, Hôtel des Invalides, Paris.

2019  Memoriam, galerie Polka, Paris

2020  Vertiges des jours, exposition collective, galerie Polka, Paris

2022  Exils – Photographier pour ne pas oublier, musée d’art et d’histoire Paul Eluard, Saint-Denis, du 20 avril au 15 mai 2022

Prix et récompenses

2015  Prix Rémi Ochlik de la ville de Perpignan, pour son reportage réalisé au sein d’un régiment de la Légion étrangère en Centrafrique.

2016  Prix sergent Sébastien Vermeille15.

Collections publiques

Musée de l’Armée, Hôtel national des Invalides, Paris : Opération Sangaris, République Centrafricaine, 2015 / Donbass, 2017-2018.

Musée français de la photographie, Bièvres

QUELQUES PHOTOGRAPHIES

Catégories
La manifestation

Adrienne Surprenant

EXPOSITION

Adrienne Surprenant

A SLEEPLESS COUNTRY

Sleepless Country Adrienne Surprenant

Adrienne Surprenant est une photographe canadienne née en 1992, et résidant en France.

Après des études de photographie au Collège Dawson, elle affirme son écriture documentaire en abordant des sujets au long cours au Nicaragua de 2014 à 2015, puis entre le Cameroun et la République Centrafricaine de 2015 à 2021.

Ses thématiques de prédilection se situent à la lisière entre le visible et l’invisible, espérant rendre aux situations qu’elle aborde la complexité qui peut permettre de s’y confronter de façon honnête et empathique. Identité, santé mentale, droits humains et environnement s’entrelacent dans ses projets, qui rendent compte de la réalité crue du monde. Pour Adrienne, la photographie est un engagement social sans concession.

Ses travaux sont publiés dans de nombreux médias internationaux, dont le Washington PostTimeThe GuardianLe MondeLe Monde diplomatique, Al Jazeera ou encore The New Humanitarian.

Adrienne Surprenant travaille également pour Médecins sans frontières, Greenpeace et le HCR (Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés).

Ses séries sont exposés au Canada, en France à Visa pour l’image en 2015 et en Angleterre. Elle est boursière de la National Geographic Society, du Wellcome Trust, de la SCAM (Société civile des auteurs multimédia) et de l’International Women’s Media Foundation.

Elle a également suivi deux formations HEFAT (Hostile Environment First Aid Training) depuis 2017.

Adrienne rejoint cette année l’agence de photographes MYOP, spécialisée dans la photographie documentaire et le photo-reportage.


EXPOSITIONS ET RECOMPENSES

2015  Exposition à Visa pour l’image

2017  30 femmes photographes de moins de 30 ans par Photo Boite

2017  Revue de portfolio du NYT

2018  Bourse du prix de la photo Wellcome

2019  Atelier Eddie Adams

2020  National Geographic Society

QUELQUES PHOTOGRAPHIES