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Louis Witter

portrait de Louis Witter

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Louis Witter

CALAIS LONDON CALLING

Louis Witter, né à Verdun en 1995, est un journaliste et photographe français indépendant à l’oeil abrasif. Ses clichés, reflet de ses engagements personnels, rendent visibles en même temps qu’ils dénoncent, protestent et revendiquent. Il a notamment documenté les évacuations des camps de migrants près de Calais.

Louis Witter obtient son premier appareil à 10 ans comme remède à la solitude. Son père est engagé dans une carrière militaire, ce qui contraint la famille à souvent déménager. Dès lors, difficile pour lui de se faire des amis au sein des internats qu’il enchaîne.

Arrivé en région parisienne en classe de terminale, en 2010 il participe au mouvement contre la réforme des retraites sous Sarkozy et commence à se forger une sensibilité politique qui ne le quittera plus.

Réalisant le retentissement que peuvent avoir les images, il se lance dans la photographie sociale et suit différentes mobilisations comme la ZAD de Sivens et La Manif pour tous. Celle-ci rassemble les détracteurs opposés à la loi en faveur du mariage et de l’adoption pour les personnes de même sexe. Ainsi, Louis Witter fait le choix de ne pas seulement couvrir les groupes dont il se sent proche et partage les idées. C’est l’ensemble des mouvements populaires qui l’intéressent, en ce qu’ils restituent à un instant donné la température d’une société, ses tendances au rassemblement ou au contraire à la division.

Ce parti pris lui permet de révéler des réalités qui étaient largement passées inaperçues ou dont on doutait encore de la véracité. A titre d’exemple, ses contacts dans les réseaux d’extrême-droite lui permettent de suivre pendant un an les actions militantes du GUD parisien. Son reportage, focalisé sur la manière dont le groupuscule néo-nazi infiltre d’autres manifestations pour « casser du CRS », lui vaut d’être finaliste du prix Paris Match du meilleur photoreportage étudiant.

Vers la fin de son école de journalisme, sa carrière prend un tournant international. Il travaille sur les combattants du PKK au Kurdistan irakien, les contestations de 2016 au nord du Maroc, les FARC en Colombie et, plus inattendu, sur un festival de célibataires en Irlande. Il s’en explique : « Mon objectif est de raconter des histoires, partager des expériences qui expriment l’humain sous toutes ses facettes. Tout comme la guerre, les luttes sociales et les exodes, l’amour est aussi politique. Depuis 3 ans, le festival commence ainsi à prendre en compte et intégrer la communauté LGBT. »

L’exil, ses causes et conséquences sont un sujet qui le porte particulièrement. Sa propre famille a une histoire forte liée à l’exode. Louis se rend régulièrement à Calais depuis 2016 pour documenter la vie quotidienne des exilés et les difficultés qu’ils rencontrent. Son premier livre, La Battue, paru en février 2023, dérive de cette longue enquête. Il évoque la fabrique de l’indifférence alimentée par les discours des politiciens et « le côté routinier de la frontière, avec une violence quotidienne qui ne fait qu’empirer. »

Louis Witter collabore régulièrement avec différents médias (Libération, The Times, L’Obs, Le Huffington Post, Vice France…)


PUBLICATIONS

La Battue : L’Etat, la police et les étrangers, Le Seuil, février 2023

 

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Alex Kemman

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Alex Kemman

ONLY THE BIRDS STILL CROSS

Alex Kemman, né en 1988, est néerlandais, il vit à Istanbul. Chercheur et photographe, il a travaillé en Amérique Latine, en Europe et au Moyen-Orient.

Anthropologue et criminologue de formation, il s’attache à révéler les processus invisibles et sous-jacents des structures de pouvoir. Ses projets à long terme portent sur les questions de développement, de politique de l’eau, des droits de l’homme et d’écologie.
Voulant rendre sensibles des phénomènes complexes qui peuvent sembler abstraits ou difficiles à visualiser, il a compris que son appareil photo pouvait être un atout. Constamment, il alterne entre théorie et terrain. Il associe l’approche du journalisme “lent” d’investigation et méthodes de recherche.

Récemment, il a lancé le projet Green Veins qui identifie et étudie les écocorridors à travers l’Europe. Il prévoit de travailler de plus en plus sur ce sujet dans les années à venir car, avec l’intensification de la crise climatique, la mobilité des animaux et des espèces végétales devient un phénomène de plus en plus massif et urgent.

Les images de la série « Only the birds still cross » d’Alex Kemman nous conduisent jusqu’à la Strandzha, au coeur de l’un des derniers territoires sauvages d’Europe. Il se trouve à la frontière entre la Turquie et la Bulgarie, aux portes de l’Union Européenne. Endroit fascinant, ce pont écologique crucial est aujourd’hui perturbé par l’édification de plus de 2000 km de barrières par les humains. En suivant sa méthode de criminologie verte, Alex Kemman piste l’effet des frontières et des mesures de sécurité sur la flore et de la faune et sonne l’alerte : « Les clôtures n’arrêtent pas les humains, mais elles arrêtent les animaux »
Un itinéraire photographique entre découverte d’un territoire grandiose et sentiment trompeur de nature préservée qui nous apprend à voir plus loin que nos évidences perceptives.

Son travail d’édition Whispers of War sur une guerre imminente dans le sud-est de la Turquie a été nommé par les Dummy Awards de MACK, Fiebre, LUMA rencontres, Kassel et Unseen de 2017 et présenté à la Nuit de la photographie aux Rencontres d’Arles 2018. Son projet “The Last Free River of Mesopotamia” a été classé deuxième à Emergentes 2020 au Portugal, troisième au Verzasca Photo festival en Suisse et a été exposé à Photo:Israel en 2020. Elle fait partie de la collection d’art du ministère néerlandais des affaires étrangères.


 

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Aline Deschamps

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Aline Deschamps

A LIFE AFTER KAFALA

D’origine franco-thaïlandaise née en 1991, Aline Deschamps est photographe, elle vit actuellement à Beyrouth. Elle aborde des réalités ardues avec une sensibilité artistique et une douceur qui défient les représentations communes, comme pour ses deux séries sur l’esclavage moderne au Liban et en Sierra Leone.

Passionnée de photographie depuis toujours, en 2009 elle devient ambassadrice pour l’UNICEF alors qu’elle est encore lycéenne et monte dans ce cadre sa première exposition,  intitulée Regards sur l’Enfance.

Aline Deschamps explore la question de l’identité à travers le prisme du genre, de la migration ou encore de l’héritage culturel. Elle cherche à produire des témoignages sociaux qui s’écartent de la représentation dominante de ses sujets. Dans son processus de création de ses récits visuels, il lui arrive de recourir à des technologies numériques créatives comme la réalité augmentée.

Aline Deschamps a toujours su faire de sa jeunesse une arme : pour observer le monde et ses désordres, avoir l’énergie de dénoncer et proposer une vision alternative, ou encore se faire accepter et enquêter auprès de communautés sensibles, qui vivent en partie dans la clandestinité.

Du Liban à la Sierra Leone, Aline Deschamps s’est rapprochée d’un groupe de femmes d’origines africaines et asiatiques, ex-travailleuses domestiques. Toutes ont en commun l’expérience de la kafala, qui n’est rien de moins qu’un système d’esclavage moderne. La photographe combine ambitions sociales et artistiques. Elle cherche à témoigner du parcours et de la réinsertion difficiles de ces femmes qui sont stigmatisées partout, mais ceci en produisant des portraits intimes inattendus, qui irradient de force et de beauté et au travers desquels ces femmes réaffirment la dignité que le regard des autres leur refuse.


FORMATION

Master of International Relations (La Sorbonne- Paris 1)

Master in Digital Media Arts (EPSAA). 

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Laëtitia Vançon

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Laëtitia Vançon

AT THE END OF THE DAY

Laëtitia Vançon, née à Toulouse en 1979, est basée à Munich où elle travaille comme photographe indépendante. Avec ses images, elle désire transmettre des histoires complexes tout en nuances comme celles des jeunes habitant·es des îles Hébrides.

Ancienne ingénieure chimiste, en 2013 elle a laissé derrière elle une vie confortable pour se lancer dans l’aventure incertaine mais palpitante de la photographie. Celle-ci est le mode de guérison que Laëtitia Vançon a trouvé pour à se reconnecter à elle-même, à un moment où elle avait le sentiment de perdre l’essentiel de vue. Et elle s’affirme également comme une vocation. Ses clichés sont aujourd’hui publiés dans des grands magazines de la presse nationale et internationale (New York Times, GEO magazine, National Geographic, Vanity Fair…)

C’est d’abord sa sensibilité et son sens de l’altérité qui l’anime. Qu’elle s’intéresse à la vie à Odessa pendant la guerre ou à la minorité philippine et thaïlandaise dans les îles Féroé au large de l’Europe du Nord, son style est un équilibre délicat entre approche poétique et journalistique.

Pour chaque sujet qu’elle aborde, Laëtitia Vançon va au devant des rencontres. Elle cherche à s’imprégner d’histoires humaines et aussi, à travers elles, de réalités plus vastes. Le traitement photographique lui permet d’enquêter sur l’indicible, sur ce qui n’a pas de voix ou qui se dit en silence, par pudeur, par crainte, par tabou.

Laëtitia Vançon aime se saisir d’éléments évocateurs, visuellement forts et capables d’incarner les problématiques soulevées. Cela peut être un regard, une situation, l’accent sur une couleur apparaissant dans une scène… Pour elle, l’image est un moyen de nous sensibiliser, même à des enjeux qui ne nous touche pas directement. Elle fait de la photographie un outil crucial pour interroger l’être humain et définir sa place dans le monde.

La série « At the End of the Day » découle de deux années pendant lesquelles Laëtitia Vançon a parcouru les îles Hébrides, à l’extrémité nord de l’Écosse. Elle témoigne de la vie des insulaires, notamment à travers le prisme de la jeune génération dont elle a compilé les portraits.

Entre paysages splendides, manque d’horizons et sentiments de dépossession de leur île prise d’assaut par les agences de tourisme, Laëtitia Vançon observe avec une grande douceur le lien qui unit les habitant·es à leur territoire. Ses clichés ont la puissance d’incarner les dilemmes qui se jouent, entre partir et rester, couper avec ses origines ou assumer l’héritage. Des enjeux qui reflètent de grandes questions pour nos sociétés contemporaines.

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Laurent Weyl

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Laurent Weyl

PRESIDENT HOTEL

Laurent Weyl, né à Strasbourg en 1971, est photojournaliste. Il mène de nombreuses investigations en Asie, a effectué des séjours en Indonésie, en Corée du Nord, au Vietnam, au Bangladesh jusqu’aux espaces les plus reculés comme les haors.

Il axe son travail documentaire sur l’environnement, la géopolitique et le témoignage de situations humaines difficiles telle que la misère urbaine des mégapoles.
En pleine épidémie de COVID-19, il part couvrir les impacts de la crise dans des pays du Sud, avec la famine en République centrafricaine et le blocage de tout le système éducatif au Burkina Faso.

Laurent Weyl se passionne pour les dynamiques humaines et les relations qui se tissent à partir de l’expérience d’un même contexte, d’une épreuve commune ou d’un lieu. Son regard se rapproche souvent de celui de l’ethno-sociologue. Ainsi, il étudie des communautés très spécifiques : habitant·es des pourtours de la Mer d’Aral, villages de pêche dans les haors, et même l’écosystème des travailleur·ses autour de la cathédrale de Strasbourg.

De façon générale, les investigations de Laurent Weyl le conduisent au plus près des personnes, des familles et de leurs récits intimes. En effet, il est persuadé que les histoires individuelles sont les plus à même de condenser et de raconter la grande Histoire.

Récemment, le photographe a fait le voyage au Bangladesh pour suivre la situation de réfugié·es climatiques rencontré·es 17 ans plus tôt, qui avaient dû fuir leurs lieux de vie suite à de fortes inondations. Revenir sur place lui permet d’observer les évolutions sur le long terme et de tirer des constats sur l’ampleur des désordres environnementaux ainsi que la manière dont ils affectent les conditions de vie. Il remarque par exemple que le phénomène de montée des eaux empêchent de planter du riz sur certaines terres. Ces cultures sont remplacées par des élevages de poissons et crevettes qui nécessitent moins de main d’oeuvre, provoquant une diminution de l’emploi.

De 2012 à 2016, Laurent Weyl s’installe au Vietnam. Pendant cette période, il s’attache à documenter la vie d’un bâtiment à l’aura et à l’histoire fascinantes. Il raconte : « J’ai découvert cet immeuble dans les années 2000 alors que je me trouvais au Vietnam pour un sujet sur l’exode rural et la pauvreté urbaine. J’ai tout de suite pensé qu’il fallait que je revienne plus tard pour le photographier. En 2012, je me suis mis à sa recherche. J’ai eu du mal à retrouver l’adresse car Saigon est une ville gigantesque et personne ne s’était encore intéressé à ce lieu. A travers les longs couloirs, une vie s’est créée. Beaucoup de personnes vivent la porte ouverte. Ce qui me plaît avec le President Hotel, c’est qu’on y retrouve beaucoup des coutumes et modes de vie des campagnes et, d’une certaine manière, toute l’histoire du Vietnam contemporain depuis la guerre. »
Il en tire son premier livre personnel, President Hotel, publié en 2016.

Le travail de Laurent Weyl est régulièrement exposé dans les festivals de photographie (Visa, Arles, Vannes…) Il collabore également avec la presse française et internationale (Figaro Magazine, Geo Voyage, Geo France, Geo Allemagne, Flair Italie, 6 MOIS, El Pais…) et publie trois livres avec le collectif Argos, dont il fait partie depuis 2001.

PRIX ET CONCOURS

2022 – Lauréat de la Grande commande de la BNF, Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire / Visage d’une Cathédrale

2019 – Sélectionné aux rencontres du prix des Amis du Musée Albert Kahn

2014 – Lauréat du Prix documentaire VIPA dans la catégorie professionnelle 

2012 – Lauréat du Prix AFD Reporters du Développement dans la catégorie  « meilleur webdocumentaire » / Envahisseurs, soyez les bienvenus !

2007 – Finaliste du Prix de la SCAM / Mégapoles

2002 – Finaliste de la Bourse du talent / Les mineurs isolés demandeurs d’asile

2001 – Lauréat du prix Monographie Filigranes / Les Prêtres-Ouvriers

EXPOSITIONS ET PROJECTIONS SOLO

2021 – Exposition au festival 12/12 à Paris / President Hotel

2017 – Projection Visa pour l’image , un des sujets de l’année pour les 40 du Figaro Magazine / Pollution plastique en Indonésie

               – Exposition à Saïgon, Galerie Dia Project en partenariat avec l’Institut Français / President Hotel

2016 – Projection Festival Angkor Wat à Siem Reap au Cambodge / President Hotel

2015 – Exposition Festival Photo de Mer de Vannes / Le Mékong

2014 – Projection La nuit de l’année au festival photo de Arles / President Hotel

               – Projection Festival photographique Visa pour l’image 

2013 – Exposition 5eme Forum Mondial des Droits de l’Homme à Nantes / Les Mégapoles

2011 – Projection Photo-lecture avec le Centre Atlantique de la Photographie / Rétrospective

2010 – Projection Festival photographique australien FOTO FREO / Les terres inconstantes

2009 – Exposition Festival Photo Peuples & Nature de La Gacilly / Les terres inconstantes

                – Exposition Festival photo Les Boutographies à Montpellier

2008 – Projection Festival photographique Visa pour l’image, sélectionné comme sujet de l’année pour les 30 ans du Figaro magazine / Les terres inconstantes

                – Exposition Festival photographique Les promenades photographiques / Intérieur-Nuit

                 – Exposition Festival de la photo de mer de Vannes / Les terres inconstantes

                 – Exposition Médiathèque de Roanne / Les mégapoles

                 – Exposition Galerie Jour et Nuit à l’atelier parisien Valencien / La Mer d’Aral

2006 – Exposition Festival photographique Les promenades photographiques / Les mégapoles

2005 – Projection Festival photographique Visa pour l’Image / La Mer d’Aral – Kazakhstan

EXPOSITIONS COLLECTIVES PRINCIPALES

2022 – Exposition du projet du Collectif Argos AMER à l’Abbaye Saint-Savin sur 4 mois.

2022 – Exposition du projet du Collectif Argos AMER au One Ocean Summit sur un mois.

2021 – Le Collectif Argos expose son travail Empreinte au Garden By the Bay dans le cadre festival France Singapour Voilah.

2021 – Exposition du projet du Collectif Argos AMER sur les berges de Seine rive droite à Paris

2021 – Exposition du projet du Collectif Argos AMER au Congrès mondial pour la nature de l’IUCN et en gare de Marseille

2020 – Exposition « Vivre dans un monde cruel » au centre culturel 100ECS à Paris / Les réfugiés climatiques au Bengladesh et la pollution plastique des océans en Indonésie

2018 – Exposition à l’Echomusée dans le cadre du Parcours Dix-Huit à Paris / Les fantômes de Saïgon

2017 – Eau de Paris expose Empreinte du Collectif Argos pendant 6 mois au Pavillon de l’eau à Paris 16

2016 – Festival L’Œil en Seyne dédié entièrement au projet Empreinte du Collectif Argos

2015 – La Mairie de Paris expose  Empreinte du Collectif Argos, projet labélisé Cop 21  par la Mairie de Paris et l’Elysée

          – Exposition Campagne Dysturb avec la Fondation Magnum lors de la COP21 à Paris / Abu Dhabi

2014 – Exposition du projet du Collectif Argos Gueule d’Hexagone au Pavillon Carré de Baudouin à Paris

2011 – Exposition Festival Photo Peuples & Nature de La Gacilly, Projet commandé par le Conseil Général pour les 10 ans d’Argos / La forêt morbihannaise

2010 – Exposition « Making Peace », exposition itinérante pour les 100 ans du Prix Nobel de la Paix/ Bangladesh, les réfugiés Climatiques

2009 – Exposition des Réfugiés Climatiques du Collectif Argos lors de la COP15 à Copenhague sur l’initiative du gouvernement français. En partenariat avec l’ADEME, le Ministère de l’environnement, l’Ambassade de France, l’Agence Européenne de l’environnement et l’Académie des Beaux-Arts danoise.

          – Exposition itinérante et collective sur les fleuves pour La Fondation Nueva Cultura del Agua / Le conflit Israëlo-palestinien

2008 – Exposition des Réfugiés Climatiques du Collectif Argos au Parlement Européen de Bruxelles

2007 – Exposition des Réfugiés Climatiques du Collectif Argos à l’UNESCO à Paris, à l’occasion de la   remise du 4ème rapport du GIEC

Ouvrages personnels et collectifs 

Mer & océan, hors série du magazine Kaizen d’après le projet AMER du Collectif Argos – 2021

President Hotel, livre photo individuel aux Editions Sun/Sun – 2016

Réfugiés climatiques, livre du collectif Argos aux Editions In Folio (2007) , réédité en mars 2010 en France avec les Editions Carré et aux Etats-Unis avec les Editions MIT Press

Empreinte, des initiatives écologiques réussies, livre du collectif Argos aux Editions Le Chêne – 2015

Gueule d’Hexagone, livre du collectif Argos aux Editions Intervalles – 2012

Prêtre-Ouvrier, Monographie aux Editions Filigranes – 2001

 

 

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Fábio Boucinha

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Fábio Boucinha

QU'EST-CE QU'ON ATTEND

Fábio Boucinha est un jeune photographe vivant à Toulouse. A 22 ans, il débute une carrière professionnelle prometteuse autour de sujets sociaux et actuels dans lesquels il s’immerge, prenant le parti de les couvrir de l’intérieur et de les incarner à travers des personnes rencontrées.

Il est né dans une ville au nord du Portugal en 1999. A 15 ans, sa famille et lui emménagent en région parisienne. Un baccalauréat professionnel dans la technologie en poche, il poursuit ses études par un BTS développement web et logiciel. Venant d’une famille modeste, la photographie le passionne depuis toujours, mais il ne pense pas qu’en faire son métier est un horizon à sa portée.

Son premier emploi dans l’informatique lui plaît mais il s’aperçoit vite qu’il lui manque l’étincelle. C’est alors qu’en 2020, il décide de tenter l’aventure et suivre son rêve. Il s’installe à Toulouse où il intègre l’école de photographie toulousaine ETPA, développe sa technique en même temps qu’il se forge une culture photographique riche et personnelle, affine ses goûts et son approche.
Il met tout en oeuvre pour atteindre son objectif et mène de fronts ses premiers projets personnels ainsi que plusieurs petits jobs pour auto-financer sa formation.

Embauché à la galerie Le Château d’eau, chaque jour il va jusqu’à se rendre une heure en avance au travail pour consulter à la bibliothèque les ouvrages de grand·es photographes. C’est aussi l’occasion pour lui de rencontrer, lors de vernissages, des photographes professionnel·les et d’échanger avec elles et eux sur leur parcours.

Débutée pendant ses études, sa série Enfants de nos quartiers, qu’il poursuit encore aujourd’hui, témoigne d’une démarche aussi attentive à la complexité des réalités sur lesquelles il se penche qu’engagée.

Y sont donnés à voir des instantanés de vie dans les quartiers périurbains de Toulouse qualifiés de « sensibles » sous jour qui ne colle pas aux clichés. Fábio Boucinha en partage les bons et mauvais moments, s’accroche avec optimisme aux premiers.

Fábio Boucinha a su dépasser la méfiance largement compréhensible des habitant·es qui l’ont vu arriver seul, sans aucun contact sur place. Il passe des journées entières avec les jeunes des quartiers de la Reynerie et du Mirail, parfois même sans son appareil. Apprend à les connaître, partage avec elles et eux des moments de complicité. Ce qui compte le plus à ses yeux est le moment vécu. Toutes les images sont prises sur le vif, en miroir du sentiment d’impatience et d’urgence omniprésent parmi leurs protagonistes sans cesse sommé·es de remettre leurs rêves à plus tard du fait des inégalités du monde social.

Fábio n’a encore jamais réalisé d’exposition ouverte au grand public et Réflexivité(s) est une toute première occasion de découvrir ses images en exclusivité.


FORMATION

2020-2022  ETPA Toulouse – école de formation aux métiers de la photographie

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