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La manifestation 2023

WORKSHOP ” LA RÉVOLUTION DU REGARD”

WORKSHOP NO(FAKE)

WORKSHOP ” LA RÉVOLUTION DU REGARD”

Animé par Gaze Magazine

Workshop Photo, “La révolution du regard” par GAZE MAGAZINE

10h00 à 18h00  – WORKSHOP PHOTO 
Du samedi 17 au dimanche 18 juin 

Le temps d’un week-end, Gaze et Réflexivité(s) se réunissent pour vous proposer un workshop de folie !
 
Laura Lafon animera ce workshop de deux jours adressé à toustes les photographes désireux·ses de se questionner sur leur regard..
  • Quelle place adopter en tant que photographe ?
  • Comment passer de l’intime au politique ?
  • Qu’est-ce que se réapproprier les codes du regard masculin dominant ?
Ce workshop s’adresse aux photographes qui sont au début d’un nouveau projet, et souhaitent réfléchir en petit groupe pour élaborer une création qui traduit avec justesse leur lien avec leur sujet.
 
À la fin du week-end les photographes repartent avec des ressources pour intégrer un regard situé dans leur création, et peuvent ainsi se lancer dans la création !
 
Laura Lafon est la directrice de la photographie de Gaze, revue semestrielle qui célèbre les regards féminins et non-binaires à travers des récits intimes, du journalisme incarné et beaucoup de photographie. Dans chaque numéro elle collabore avec une dizaine de photographes, et les accompagne dans la commande photographie ou la présentation de leur travail dans une forme éditoriale.
Laura est également photographe et éditrice, ses travaux engagent la fiction et le documentaire, l’intime et le politique. Enfin, elle est à l’initiative de Lusted Men, une collection participative de photographies érotiques d’hommes.
 
Où ? Dans le cocon d’un sublime Mas Provençal à quelques minutes de Lourmarin
 
Combien ? Nous limitons à 8 participants  pour permettre de créer une chouette dynamique de groupe.
 
Intervention (surprise) de Bettina Pittulaga
Inscrivez-vous viiiiiiiiite !
 
Le workshop est au prix de 250€, les déjeuners sont compris.
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Louis Witter

portrait de Louis Witter

EXPOSITION

Louis Witter

CALAIS LONDON CALLING

Louis Witter, né à Verdun en 1995, est un journaliste et photographe français indépendant à l’oeil abrasif. Ses clichés, reflet de ses engagements personnels, rendent visibles en même temps qu’ils dénoncent, protestent et revendiquent. Il a notamment documenté les évacuations des camps de migrants près de Calais.

Louis Witter obtient son premier appareil à 10 ans comme remède à la solitude. Son père est engagé dans une carrière militaire, ce qui contraint la famille à souvent déménager. Dès lors, difficile pour lui de se faire des amis au sein des internats qu’il enchaîne.

Arrivé en région parisienne en classe de terminale, en 2010 il participe au mouvement contre la réforme des retraites sous Sarkozy et commence à se forger une sensibilité politique qui ne le quittera plus.

Réalisant le retentissement que peuvent avoir les images, il se lance dans la photographie sociale et suit différentes mobilisations comme la ZAD de Sivens et La Manif pour tous. Celle-ci rassemble les détracteurs opposés à la loi en faveur du mariage et de l’adoption pour les personnes de même sexe. Ainsi, Louis Witter fait le choix de ne pas seulement couvrir les groupes dont il se sent proche et partage les idées. C’est l’ensemble des mouvements populaires qui l’intéressent, en ce qu’ils restituent à un instant donné la température d’une société, ses tendances au rassemblement ou au contraire à la division.

Ce parti pris lui permet de révéler des réalités qui étaient largement passées inaperçues ou dont on doutait encore de la véracité. A titre d’exemple, ses contacts dans les réseaux d’extrême-droite lui permettent de suivre pendant un an les actions militantes du GUD parisien. Son reportage, focalisé sur la manière dont le groupuscule néo-nazi infiltre d’autres manifestations pour « casser du CRS », lui vaut d’être finaliste du prix Paris Match du meilleur photoreportage étudiant.

Vers la fin de son école de journalisme, sa carrière prend un tournant international. Il travaille sur les combattants du PKK au Kurdistan irakien, les contestations de 2016 au nord du Maroc, les FARC en Colombie et, plus inattendu, sur un festival de célibataires en Irlande. Il s’en explique : « Mon objectif est de raconter des histoires, partager des expériences qui expriment l’humain sous toutes ses facettes. Tout comme la guerre, les luttes sociales et les exodes, l’amour est aussi politique. Depuis 3 ans, le festival commence ainsi à prendre en compte et intégrer la communauté LGBT. »

L’exil, ses causes et conséquences sont un sujet qui le porte particulièrement. Sa propre famille a une histoire forte liée à l’exode. Louis se rend régulièrement à Calais depuis 2016 pour documenter la vie quotidienne des exilés et les difficultés qu’ils rencontrent. Son premier livre, La Battue, paru en février 2023, dérive de cette longue enquête. Il évoque la fabrique de l’indifférence alimentée par les discours des politiciens et « le côté routinier de la frontière, avec une violence quotidienne qui ne fait qu’empirer. »

Louis Witter collabore régulièrement avec différents médias (Libération, The Times, L’Obs, Le Huffington Post, Vice France…)


PUBLICATIONS

La Battue : L’Etat, la police et les étrangers, Le Seuil, février 2023

 

QUELQUES PHOTOGRAPHIES

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Dolorès Marat

portrait de Dolores Marat

EXPOSITION

Dolorès Marat

L'INSTANT PASSÉ

Dolorès Marat, née en 1944 à Paris, est une photographe précoce et autodidacte, aujourd’hui exposée à l’international. Son credo est l’instinct, qu’elle traduit en émotions contagieuses.

Son don est remarqué à l’âge de 15 ans, alors qu’elle travaille comme femme de ménage à la boutique du photographe M. Froissard. Celui-ci décide de l’engager comme apprentie et lui apprend à développer les films, tirer, retoucher, réaliser des photos d’identité…

Mariée à 19 ans, Dolorès Marat devient mère relativement jeune. Dans un premier temps, la photographie est pour elle un moyen de (sur)vivre. D’abord photographe de rue, elle est ensuite embauchée au sein du magazine L’Oréal où elle réalise notamment des portraits (Sarah Moon, Helmut Newton, Guy Bourdin…)
Ce n’est qu’une fois ses enfants devenus indépendants qu’elle entame une pratique artistique réellement personnelle.

Mettre des mots sur sa démarche n’est pas une chose simple pour elle. C’est plutôt de l’ordre de l’impensé, son mode d’expression naturel.
La photographie a toujours suivi le mouvement de sa propre vie, parfois turbulente, d’où les fameux flous qu’on associe à sa signature visuelle. Elle n’est pas du genre à attendre une heure après une lumière ou que quelqu’un passe dans une rue repérée à l’avance. A la place, elle mène sa vie, prend le métro, fait ses courses… avec son Leica toujours à portée de main. Son geste est furtif, direct, spontané. Dolorès Marat marche à l’émotion et a besoin qu’une chose la touche en son for intérieur pour appuyer sur le déclencheur. La contre-partie est d’ « accepter que ça ne marche pas à tous les coups », et donc de devoir jeter une bonne partie de ce que contient sa pellicule. Son style ne fait pas l’unanimité, il lui a fallu apprendre à résister et se battre contre ce qu’on lui disait pour affirmer sa place, y compris professionnellement, dans le monde de l’art.

Le paradoxe est que de scènes de son quotidien, elle tire des visions incroyables, poétiques et oniriques. Comme les clichés qu’elle capture aujourd’hui depuis le toit terrasse fleuri de son appartement avec vue sur le palais des papes et qui nous font pourtant voyager : en nous-mêmes, dans des contrées imaginaires…

Pour travailler, elle dit simplement qu’elle a besoin de se sentir libre, peu importe où elle se trouve. D’ailleurs, elle considère son activité comme fondamentalement solitaire. Le regard de l’autre risque à ses yeux de venir parasiter son regard, ou d’empêcher qu’une émotion ne l’atteigne. Il s’agit donc de s’isoler pour mieux partager ensuite. Car une bonne part de la magie de Dolorès Marat repose sur sa faculté d’empathie, sa capacité à faire résonner notre imaginaire. « Cette émotion que j’ai ressentie, quand les gens la ressentent à leur tour, c’est ce qui est merveilleux. »

Elle invite à se saisir d’images qui ont surgi dans sa vie, ne serait-ce qu’une fraction de seconde, et qui l’ont troublée comme la lune devenue rouge le temps d’une nuit, ou l’ombre d’un passant… Des instants furtifs, instables, d’une beauté qui émane parfois de la noirceur mais qui ne s’y complaît pas. 

Dolorès Marat est représentée en France et aux États Unis par la Louis’ Dimension Gallery.

QUELQUES PHOTOGRAPHIES

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Alex Kemman

EXPOSITION

Alex Kemman

ONLY THE BIRDS STILL CROSS

Alex Kemman, né en 1988, est néerlandais, il vit à Istanbul. Chercheur et photographe, il a travaillé en Amérique Latine, en Europe et au Moyen-Orient.

Anthropologue et criminologue de formation, il s’attache à révéler les processus invisibles et sous-jacents des structures de pouvoir. Ses projets à long terme portent sur les questions de développement, de politique de l’eau, des droits de l’homme et d’écologie.
Voulant rendre sensibles des phénomènes complexes qui peuvent sembler abstraits ou difficiles à visualiser, il a compris que son appareil photo pouvait être un atout. Constamment, il alterne entre théorie et terrain. Il associe l’approche du journalisme “lent” d’investigation et méthodes de recherche.

Récemment, il a lancé le projet Green Veins qui identifie et étudie les écocorridors à travers l’Europe. Il prévoit de travailler de plus en plus sur ce sujet dans les années à venir car, avec l’intensification de la crise climatique, la mobilité des animaux et des espèces végétales devient un phénomène de plus en plus massif et urgent.

Les images de la série « Only the birds still cross » d’Alex Kemman nous conduisent jusqu’à la Strandzha, au coeur de l’un des derniers territoires sauvages d’Europe. Il se trouve à la frontière entre la Turquie et la Bulgarie, aux portes de l’Union Européenne. Endroit fascinant, ce pont écologique crucial est aujourd’hui perturbé par l’édification de plus de 2000 km de barrières par les humains. En suivant sa méthode de criminologie verte, Alex Kemman piste l’effet des frontières et des mesures de sécurité sur la flore et de la faune et sonne l’alerte : « Les clôtures n’arrêtent pas les humains, mais elles arrêtent les animaux »
Un itinéraire photographique entre découverte d’un territoire grandiose et sentiment trompeur de nature préservée qui nous apprend à voir plus loin que nos évidences perceptives.

Son travail d’édition Whispers of War sur une guerre imminente dans le sud-est de la Turquie a été nommé par les Dummy Awards de MACK, Fiebre, LUMA rencontres, Kassel et Unseen de 2017 et présenté à la Nuit de la photographie aux Rencontres d’Arles 2018. Son projet “The Last Free River of Mesopotamia” a été classé deuxième à Emergentes 2020 au Portugal, troisième au Verzasca Photo festival en Suisse et a été exposé à Photo:Israel en 2020. Elle fait partie de la collection d’art du ministère néerlandais des affaires étrangères.


 

QUELQUES PHOTOGRAPHIES

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Hans Silvester

© Leo Keler, fils d'Alain

EXPOSITION

Hans Silvester

JOUER À L'OMBRE DES ARBRES

la pétanque par Hans Silvester

Hans Silvester, né en 1938 à Lörrach en Allemagne, est un photographe et photoreporter indépendant aujourd’hui installé en Provence. Militant écologiste de tempérament enthousiaste, il infuse dans ses clichés un manifeste en faveur de l’environnement et de la vie sous ses mille facettes.

Hans Silvester a parcouru le monde pour le magazine Géo et réalisé de grands reportages au Japon, en Inde, en Egypte, en Amérique centrale… Il est mondialement reconnu pour avoir rendu visibles les peuples de la vallée de l’Omo et leurs coutumes ancestrales, ayant séjourné à leurs côtés à plusieurs reprises, au sud de l’Éthiopie surnommé le “berceau de l’humanité“. La force de ses images, saisissantes de vérité, réside dans sa curiosité et sa capacité d’immersion dans les sujets qui le piquent.

Éternel globe-trotteur, il s’investit pour illuminer la pluralité des cultures et susciter découvertes et zones de contact en dépit des distances géographiques.
De l’éclairage de patrimoines naturels et culturels menacés de disparaître aux reportages animaliers (cheveux de Camargue, chiens des îles grecques…), sa passion ne connaît aucune frontière. Son objectif est un prisme pour aborder toutes ces aventures qu’il offre ensuite en partage. Ils sont pour lui les biens communs de notre humanité.

Les années 80 marquent les débuts de son engagement écologique. Il commence à sillonner les parcs naturels d’Europe pour en établir un répertoire visuel, dénonce les ravages de la déforestation en Amazonie, réalise un long reportage sur la rivière Calavon en Provence… En 2022 lui est décerné le Grand prix de la photographie de l’association Planète Albert Kahn pour sa délicatesse à raconter notre monde dans sa fragile beauté.

Il s’attache également avec tendresse aux traditions et coutumes les plus populaires comme les cerfs-volants, les épouvantails… En effet, avoir traversé plusieurs continents n’a jamais empêché Hans Silvester de s’étonner de son environnement immédiat, telle la Provence où il vit depuis 1962, installé dans une ancienne bergerie à Lioux.
Tout juste après son arrivée dans le Sud, le photographe se rend de village en village, Roussillon, Gordes, Lourmarin… pour observer les parties de pétanques qui se jouent sur les places publiques. Ses clichés témoignent d’une tradition qui perdure aujourd’hui mais dont la ferveur s’est un peu tarie avec le temps. C’est une ode à la douceur de vivre, aux bonheurs les plus simples. Un romantisme sans idéalisation néanmoins, qui n’omet pas de souligner la prévalence masculine des espaces récréatifs d’antan.
Les choses changent, ainsi va la vie. Les photographies d’Hans Silvester se portent témoins de ce mouvement, combattant l’oubli et les formes d’invisibilisation, mais avec un amour constamment renouvelé pour ce(ux/celles) qui l’entoure(nt).

EXPOSITIONS

2021, Les enfants de la nature, Galerie Retour de Voyage, L’Isle sur la Sorgue, France6

2021, Pétanque et jeu provençal, grand prix photo, Saint Tropez

2021, Rencontres clic clac, grottes de Lascaux, Montignac

2019, With love from India, à la galerie Retour de Voyage, L’Isle sur la Sorgue, France6

2018, Kalachnikov et Les habits de la nature, à la Galerie 30-32, Paris, France

2018, Photos Graphiques, à la galerie Retour de Voyage, l’Isle-sur-la-Sorgue, France

2016, Noires Silhouettes, Galerie Retour de Voyage, l’Isle sur la Sorgue

2016, Le Mur de la Réflexion, à Crocoparc Agadir, Maroc dans le cadre de la COP 22 de Marrakech

2016, Les Hommes Fleurs, à CROCOPARC Agadir [archive], Maroc

2015, Pétanque et jeu provençal, à la galerie Retour de Voyage, l’Isle-sur-la-Sorgue, France

2015, Les Nuits photographiques de Pierrevert (Alpes de Haute-Provence)

2015, Focales en Vercors, Villard-de-Lans, Parrain de la 6e édition [archive] – France

2014, L’Œil en Seyne à la Villa Tamaris, La Seyne-sur-Mer, France

2014, Les Jeunes Bergers à la galerie Retour de Voyage, l’Isle-sur-la-Sorgue, France

2014, Les Maisons des Benchs à la galerie Pascal Lainé, Ménerbes, France

2012, De la Provence d’hier à l’Afrique immémoriale au château de Gordes, France

2012, Le Japon, célébration du quotidien, à la galerie Retour de Voyage, en collaboration avec la Galerie Annie Lagier, l’Isle-sur-la-Sorgue

2011, Donga Galerie DNR, L’Isle-sur-la-Sorgue, France

2011, Natural Fashion: Art & the Body Florida Museum of Photographic Arts, Tampa, Floride, États-Unis

2010/11, Marlborough Gallery, New York, États-Unis

2010, Look Again Marlborough Chelsea, New York, États-Unis

2009/10, Galerie Marlborough Monaco, Monté-Carlo, Monaco

2009, Les Filles de Mirabai Galerie de l’Etrave, Thonon-les-Bains, France

2009, Polka Galerie, Paris, France

2009, 4 regards sur l’Eau, avec Laurent Gayte, Jean-François Mutzig et Alain Gualina à Gréoux-les-Bains7, France

2008, Les Peuples de l’Omo Bagiliba – 7e festival africain, Callian, Fayence et Seillans, France

2008, Visa pour l’image, Le Grand Rex, Paris, France

2008, The Angkor Photography Festival, Angkor, Cambodge

2008, La Maison-près-Bastille, Paris, France

2007/2008, Tribus de l’Omo/ Masques du Gabonau musée de l’Hôtel-Dieu de Mantes-la-Jolie7, France

2007/2008, Les Filles de Mirabai au château de la Tour d’Aigues7, France

2007, Les photographes professionnels au Salon de la Photo, Paris Expo, Paris, France

2007, Les Filles de Mirabai au château de la Tour d’Aigues, France

2007, Les Peuples de l’Omo Galerie de la rue Lafayette, La Gacilly, France

2007, 11e festival de la photographie de voyage et d’aventures, Honfleur, France

2007, Hans Silvester, Photographies, Tour Philippe Le Bel, Villeneuve-les-Avignon, France

2006, Festival International de la Photo Animalière et de Nature, Montier-en-Der, France

2006, Les Tribus de l’Omo Château-Musée de Boulogne-sur-Mer, France

2005, Hans Silvester, Photographies, Villa Tamaris Centre d’art, La Seyne-sur-Mer, France

2005, Alguien nos mira (Collection photographique de la FNAC), MuViM, Valencia, Espagne

2004/05, Provence, hier, toujours Maison René Char, L’Isle-sur-la-Sorgue, France

2004, Images entre histoire et poésie (Collection photographique de la FNAC), La Conciergerie, Paris, France

 

PUBLICATIONS

Camargue, texte de Jean Giono, Lausanne, La Guilde du Livre, 1960, 108 p.

Tsiganes et gitans, Paris, Chêne, 1975, 229 p. (ISBN 2-85108-021-0), réédition 2011, Éditions de la Martinière

Les Chats, éditions de La Martinière, 2000 (ISBN 9782732426372)

Provence terre de lavande, éditions de La Martinière, 2000 (ISBN 9782732420974) et Aubanel, 2004 (ISBN 9782700603330)

Chevaux de Camargue, éditions de La Martinière, 2002 (ISBN 9782732428734)

Les Écrits du vent, éditions de La Martinière, 2003 (ISBN 9782732429809)

C’était hier, préface de Claude Michelet et paroles de Marc Dumas, éditions de La Martinière, 2004 (ISBN 9782732431413)

Arbres : Histoires de paysages en Provence, Aubanel, 2004 (ISBN 9782700603446)

Les Chats du soleil, éditions de La Martinière, 2005 (ISBN 9782732432281)

Un amour de chat, éditions de La Martinière, 2006 (ISBN 9782732434032)

C’était ailleurs, éditions de La Martinière, 2006 (ISBN 9782732433363)

Les Peuples de l’Omo, éditions de La Martinière, 2006 (ISBN 9782732434445)

Les Habits de la nature, éditions de La Martinière, 2007 (ISBN 9782732436685)

Un monde de chats, éditions de La Martinière, 2010 (ISBN 9782732440873)

Fenêtre sur l’Afrique, éditions de La Martinière, 2010 (ISBN 9782732441825)

Tsiganes et Gitans, éditions de La Martinière, 2011 (ISBN 9782732445120)

Portraits d’animaux. Chevaux de Camargue, éditions de La Martinière, 2011 (ISBN 9782732443294)

Derrière l’objectif de Hans Silvester, éditions Hoëbeke, 2011 (ISBN 9782842304102)

Pastorale africaine, éditions de La Martinière, 2015 (ISBN 2732471186)

Pétanque et jeu provençal, éditions du Rouergue, 2015 (ISBN 9782812609756)

 

DOCUMENTAIRE

Hans Silvester, un œil bienveillant sur le Luberon, documentaire de Sandrine Dumas, Invitation au voyage, Arte, 14 min, 2020

 

QUELQUES PHOTOGRAPHIES

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Bettina Pittaluga

EXPOSITION

Bettina Pittaluga

INTIME

Bettina Pittaluga, photographe franco-uruguayenne de 33 ans, vit à Paris. Elle travaille à l’argentique et, le plus souvent, tire elle-même ses photos. Ses clichés lumineux et remplis de douceur saisissent l’intimité de moments et de personnes et en restituent la dimension sacrée.

Elle réalise ses premiers clichés à l’âge de 14 ans, en même temps qu’elle est initiée au tirage. Au départ, ses modèles sont sa famille et ses ami·es. S’exercer sur ses proches a sans doute participer à ce qu’elle se soucie comme elle le fait de la personne derrière l’objectif, à tenir compte de sa personnalité et de ses envies. Car avec Bettina Pittaluga, la photographie est une relation humaine que se tisse, une confiance qui se gagne et des moments privilégiés dont le terrain doit être préparer à l’avance. Son travail est très lié au temps, à la pose, à une certaine lenteur. C’est également pour cela que le développement est une étape essentielle à ses yeux : « La temporalité où je photographie n’a rien à voir avec le temps où je développe les images. Ce sont deux mondes. C’est comme si j’étais dans une grotte pendant des heures jusqu’à obtenir une parfaite combinaison entre la lumière et les couleurs. C’est de la chimie. »
La lumière et les couleurs sont cruciales pour elle, ainsi que la peau qu’elle considère comme sa matière primordiale.

Bettina Pittaluga réalise une formation de reporter photographe puis obtient une licence en sociologie à la Sorbonne et un master de l’école CELSA. Après cela, elle s’oriente vers la réalisation de portraits pour la presse, la mode et des projets artistiques personnels. A ses yeux, l’intime est plus que tout est lié au vrai, faisant du portrait un exercice d’autodétermination et un agent révélateur puissant.

Pour s’imprégner de la personnalité, de « l’énergie » de celles et ceux qu’elle photographie, elle leur propose souvent d’aller chez elles·eux. Ainsi, elle découvre leur espace personnel et les amène dans un lieu où iels sont à l’aise.
L’intimité est rare, se révèle à l’occasion de moments magiques et précieux. La nudité qui revient souvent dans les clichés de Bettina Pittaluga s’en fait symboliquement le témoin, en tant que mise à nu .

La photographe appréhende chaque shooting comme une « bulle », une conversation menée dans la bienveillance, où elle fait en sorte que chacun·e trouve la place pour s’exprimer. Artiste engagée, elle désire mettre en lumière des personnes encore trop souvent invisibilisé·es du monde social.

Ses portraits engagent nos regards vers l’altérité. Ils sont constitués de corps nus, immergés dans l’eau, dans des décors qui semblent en retrait du monde, des « safe zones » qui permettent aux personnes de se libérer, d’être soi.

Elle est représentée par Rocketscience et la galerie Number 8.


FORMATION

2014-2017 Master en communication au CELSA

2011-2013  Licence de sociologie, université Paris Sorbonne (Paris IV)

2008-2009  SPEOS, école de photographie

Expositions

Photo Vogue Festival 2022 with Vogue Italia at Base Milano, “The next great fashion image makers” 

Photo Vogue Festival 2021 with Vogue Italia at Base Milano, November 2021 »Reframing History » 

Estonia as part as Foto Tallinn 

Photo London in September 2021

Les Nouveaux Romantiques, November 2021 – Dover Street Market during Paris Photo 

Fotografiska Nude 2021, in Estonia, Sweden, and New York 

Photo Vogue Festival, Milan, Parc Giardini di Porta, Octobre 2020

Prix

The 30, 2021

Palm Photo Prize 2021 

Palm Photo Prize 2020

Livres

New Queer Photography, 2020, édité par Benjamin Wolbergs

Photo No-Nos : Meditations on What Not to Photograph, 2021, Aperture

QUELQUES PHOTOGRAPHIES

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Alain Keler & Isabelle Liv

EXPOSITION

Alain Keler & Isabelle Liv

LES VIES AU-DEHORS

Découvrez l’artiste

Site d’Alain Keler

Alain Keler et Isabelle Liv. sont deux photographes de générations différentes, et ils sont aussi amis. Tous deux partagent une sensibilité et humanité communes bien qu’ils portent leur objectif vers des sujets qui n’ont rien à voir, en apparence.

Alain Keler est un photographe et photojournaliste français, né en 1945 à Clermont-Ferrand où ses parents se sont réfugiés pendant la Seconde Guerre mondiale. Il saisit des images d’une humanité poétique, notamment depuis les marges, couvrant notamment la condition des Roms à travers l’Europe. En 2022 il reçoit le prestigieux Visa d’or pour l’ensemble de sa carrière.

C’est en côtoyant la rue qu’il prend le pouls du monde social, c’est la rue qui aiguise son oeil et sa conscience, et c’est donc de la rue qu’il tire l’essentiel de ses sujets. Alain Keler affectionne les foules, les transports publics, et il aime par-dessus tout les gens.
Depuis plus de 20 ans il saisit les portraits de personnes sans domicile, à hauteur d’homme, d’égal à égal. Ces images sont présentées pour la première fois au public à Réflexivité(s).
Alain Keler est photographe à à l’agence M.Y.O.P depuis 2008. Il est co-fondateur de l’agence Odyssey images.

Isabelle Liv, ardéchoise par adoption, est née en 1978 à Aix en Provence et a longtemps vécu à Paris. Elle a eu plusieurs métiers, aussi riches que les carrières sociales et les relations internationales, avant de se lancer comme photographe professionnelle en 2018. Avec un goût prononcé pour le noir et blanc, elle transcende visages, paysages et éléments du quotidien en visions poétiques à tendance mystiques.

Son installation dans les Cévennes il y a quelques années marque pour elle un changement de vie radical dans l’optique de surpasser une épreuve personnelle et familiale, en partie liée à l’histoire de son père qui a affronté l’expérience de la rue.

Autodidacte, la photographie est entrée dans son existence de façon très spontanée au moment de son arrivée dans les paysages cévenoles grandioses, comme moyen de faire interagir son intériorité avec un environnement source d’émerveillement et de résilience. Tout naturellement, son geste inaugural a alors été de tourner son objectif vers le ciel, une échappée vers les altitudes, vers la lumière. Pour Isabelle Liv., l’objectif ne fait pas écran entre elle et le monde extérieur mais permet au contraire de l’apprivoiser. Il lui sert également de prétexte à d’infinies promenades.

Alain Keler et Isabelle Liv. ouvrent un dialogue entre leurs travaux a priori éloignés. D’un côté, le récit personnel d’Isabelle Liv. qui s’abstrait dans la contemplation de ciels et qui n’est pas dénué lui-même de tensions collectives. De l’autre, le regard d’Alain Keler qui nous amène à nous saisir de la question humaine et sociale des sans-abris, qu’il adresse à chacun individuellement. Et finalement, un écho se crée, ne serait-ce que par le mouvement, des allers-retours qui nous font regarder de la rue, du bas, vers le haut. Le ciel évoque l’ouvert, le mouvement, l’espace, la liberté…


Prix et récompenses d’Alain Keler

1986. Prix Paris-Match du photojournalisme pour « L’Éthiopie sous la pluie ». Paris, France.

1986. World Press, catégorie nature : premier prix avec « L’Ethiopie sous la pluie ».

1997. Lauréat du prix de la fondation W. Eugene Smith pour son travail sur les minorités dans l’ex-monde communiste « Vents d’Est », New York, USA.

2004. Lauréat de la fondation 3P à Paris pour le projet « Le pays de la terre qui brûle », ou la complexité du conflit israélo-palestinien.


Documentaires TV sur Alain Keler

1999 « Vents d’Est », production Coup d’Œil, émission Métropolis diffusé sur ARTE.

La confession publique à Gdansk dans « les 100 photos du siècle », Capa Télévision, diffusé sur ARTE.


Réalisation de documentaires d’Alain Keler

2010. Parias, les Roms en Europe.

2014. Le dernier voyage.

 

EXPOSITIONS d’ISABELLE LIV

2020 Exposition collective, « Mondes », Les Arlésiennes, Arles.

2020 Exposition collective « Atelier Alonso », Arles.

2020 Exposition personnelle, « Le Moco », Les Vans.

2020 Festival « Chambre 07 », Centre Culturel Burlot, Aubenas.

2021 Exposition personnelle, « Terres Vagabondes », Les Vans.

2022 Exposition collective, parcours photographique  » Place Commune », Les Vans.

2023 Exposition en dialogue avec Alain Keler à Réfléxivité(s) du 16 juin au 30 juillet à Lourmarin , « Les vies au-dehors », en cours de préparation.

ÉDITION & PUBLICATIONS D’ISABELLE LIV

2019-2022 – Ouverture d’un portfolio PhotoVogue, plateforme de photographies / Vogue.

2021 – Participation au coffret « Et demain, Women for Women », rassemblant 19 femmes photographes et dont les ventes sont entièrement reversées à l’association « Woman Safe & Children », paru chez Bis Editions.

2023 Collaboration au recueil de poésie « Le vent qui porte les pollens » d’Alexis Bardini aux Éditions de Corlevour, sortie au printemps 2023

 

QUELQUES PHOTOGRAPHIES

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Estelle Lagarde

© Eva Facchino

EXPOSITION

Estelle Lagarde

HÉLÈNE

© Estelle Lagarde, agence Révélateur

Estelle Lagarde, née en 1973 à Châtenay-Malabry, vit à Paris. Elle révèle, par le prisme de son objectif, l’âme de lieux et de personnes qui ont marqué son oeil, et aussi très souvent sa vie.

Durant ses études d’architecture, Estelle Lagarde fait la rencontre d’un homme artiste-peintre et, surtout, photographe. Il l’initie à la pratique et lui enseigne les bases de son médium qui devient vite sa passion.

En 2004, la mort tragique de son mentor marque involontairement un moment décisif pour elle. Son combat psychique contre la détresse provoque un étrange réflexe qui l’amène à réinvestir des bâtiments abandonnés voués à la démolition par le biais de son appareil. La photographe se met en recherche de friches et de lieux vides, comme une ancienne maison d’arrêt ou les vestiges d’un hôpital. Elle les arpente alors seule, comme une façon de se confronter au manque, à la perte, en même temps qu’elle les dépasse en produisant des images vouées à leur redonner vie.

Dans le travail d’Estelle Lagarde, ce qu’on appelle « l’âme des lieux » prend un sens littéral. Elle est une visionnaire hors-pair pour sonder et faire ressurgir les histoires oubliées, effacées par l’absence, par la distance… En réalité, ses clichés interrogent aussi bien la notion d’espace que de temps. Derrière l’absence, le vide matériel, se formule la question de la fugacité, de l’impermanence de l’être.
Il y a toujours une part de lumière dans le travail de la photographe. Comme lorsqu’elle se souvient d’Hélène, abordée en 2004 dans le métro parisien, qui l’a immédiatement fascinée par sa personnalité. Sa modèle et amie a été abattue dans l’attentat du Bataclan en 2015. Publiant le livre Hélène en 2022 consacré à leur histoire, Estelle Lagarde considère
le partage de ces images comme « une volonté de faire entrer Hélène, et à travers elle, les autres victimes des attentats, dans une mémoire collective. »

Représentée par l’agence révélateur, et par la Mathilde Hatzenberger Gallery (Belgique), elle collabore régulièrement avec la Little Big Galerie (Paris) et la galerie Radial Art Contemporain (Strasbourg).


FORMATION

2000 – Initiation à la photographie et engagement artistique

2000 – Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La Villette avec les félicitations du jury.

 
EXPOSITIONS PERSONNELLES

2023 – MH Gallery, Bruxelles, Exposition personnelle Ils vécurent heureux.

2022 – Kunstkontor Nürnberg Gallery, Nuremberg, Allemagne.

– Galerie Julio Gonzales, Hors les murs de février à décembre, Secrets d’ateliers, exposition itinérante sur trois espaces extérieurs dans la ville. Projet photographique spécifique et exposition commandée et réalisée par la direction des affaires culturelles de la ville d’Arcueil, dans le cadre des 30 ans de la Galerie Julio Gonzales.

– Little Big Galerie, Hélène, projet inédit présenté dans le cadre de la sortie du livre Hélène.

2021 – Maison de la Photographie Robert Doisneau Hors les murs, Les petites comédies au théâtre Jacques Carat, Cachan. Une

exposition coproduite par la ville de Cachan et l'agence révélateur, avec la collaboration de la Maison de la Photographie

Robert Doisneau, équipement de l'EPT Grand-Orly Seine Bièvre.

– Radial Art Contemporain Galerie, Strasbourg, Silences et chuchotements.

2020 – Maison de la photographie Robert Doisneau Hors les murs, Les petites comédies au théâtre Jacques Carat, Cachan.

(Exposition reportée en 2021 cause Covid)

– Little Big Galerie, Paris 18 ème .

2019 – Espace photographique de l’Hôtel de Sauroy, Paris 3 ème , Exposition personnelle De anima lapidum, l’âme des pierres.

– MH Gallery, Bruxelles, Exposition personnelle De Traverse, édition d’un catalogue éponyme.

– Espace photographique de Sagonne, département du Cher.

2018 – Collégiale Saint-Pierre la Cour, Le Mans, invitée d’honneur du Festival Les Photographiques, 40eme édition.

2017 – Monastère Royal de Brou, Bourg-en-Bresse, Centre des Monuments Nationaux, série inédite De anima lapidum . Avec les soutiens à la production des département de l’Ain, de la ville de Bourg-En-Bresse, de l’Adapei de l’Ain.

– Mois de la Photo du Grand Paris, Galerie Julio Gonzales Hors les murs au Pôle culturel Anis Gras,

avec la Direction des affaires culturelles d’Arcueil, exposition Libertés conditionnelles.

– Radial Art Contemporain Galerie, Strasbourg, série lundi matin.

– Eglise Saint-Denys, Arcueil, à l’occasion des Journées du patrimoine, Direction des affaires culturelles d’Arcueil.

2016 – Little Big Galerie, Paris 18 ème

– Radial Art Contemporain Galerie, Strasbourg, série l’Auberge 

– La Fontaine Obscure, Aix-en-Provence, dans le cadre du festival la photo se livre, série l’Auberge

2015 – Galerie Samy Kinge, Paris 7eme, série inédite L’Auberge à l’occasion de la sortie du livre

– MH Gallery, Bruxelles, série inédite L’Auberge à l’occasion de la sortie du livre

– Little Big Galerie, Paris 18 ème

2014 – Hôtel de ville de Villejuif, invitée par la ville de Villejuif et le Ruban de l’espoir

– Centre administratif d’Orly, invitée par la municipalité d’Orly

– Chapelle Saint-Louis, Poitiers invitée la ville de Poitiers et l’association Docvie

– Radial Art Gallery, Strasbourg, série inédite Maison d’arrêt

2013 – Mathilde Hatzenberger Gallery, Bruxelles, série Lundi matin

– Atelier Publimod, (partenaire de l’exposition) , Paris 4 ème , série Lundi matin

2012 – Galerie Lefor Openo, Paris 6 ème , série Lundi matin

– CHIC (centre hospitalier intercommunal) Alençon-Mammers, La Traversée Imprévue, dans le cadre d’Octobre Rose.

– Espace Saint-Louis, Bar-Le-Duc, Association Expressions, exposition Les Petites Comédies

– Radial Gallery Art Contemporary, Strasbourg, La traversée imprévue, Adécnocarcinôme,

– Prieuré Saint-Vincent, Direction des Affaires Culturelles de la ville de Chartres, Les Petites Comédies

– Galerie Brissot, Paris 3 ème , avec la série  Dames de Songes

– Théâtre l’Etoile du Nord, Paris 18eme, Les Petites Comédies

2011 – Galerie Lefor Openo, Paris 6 ème exposition Dame des Songes et Contes Sauvages

– Médiathèque hôpital Saint-Louis à Paris, «La Traversée Imprévue» dans le cadre d’Octobre Rose

– Institut Curie, Paris 5 ème , La Traversée Imprévue dans le cadre des Mardis de Curie

2010 – Galerie Dialogos, Paris, exposition La Traversée Imprévue – adénocarcinome, à l’occasion de la sortie du livre

– Mairies des 18 ème , 14 ème et 11 ème , Paris, Exposition La Traversée Imprévue – adénocarcinome

– La Maison des Consuls, Saint-Junien, Itinéraires Photographiques en Limousin, exposition  Dames des Songes,

– l’Art en entreprise avec la Copary, Révigny, Lorraine, Dames des Songes,

2009 – Galerie Lefor Openo, Paris 6ème, exposition Contes Sauvages

– Galerie Dialogos, 3 séries photographiques, double exposition Paris 3ème/Cachan

2008 – Galerie Little Big Galerie, Constance Lequesne, Paris 18 ème

2007 – Bibliothèque François Villon, Rencontres Photographiques du 10 ème , Paris, exposition Altération MK2 Bibliothèque, Paris 13 ème , exposition Halle Pajol

 
EXPOSITIONS COLLECTIVES, SALONS, FESTIVALS…

2022 – MH Gallery, Bruxelles, Mortel immortel, exposition collective 4 artistes.

– Radial Art Contemporain, Strasbourg, Le Rouge, exposition collective.

– Projection Coups de cœur Bourse du talent, Chapelle de la charité, Arles.

– Photo Doc, Espace des Blancs-Manteaux, Paris 4 ème.

– Itinéraire des Photographes Voyageurs, Espace Saint-Rémi, Bordeaux, Trésors, série inédite

– Galerie Parallax, Aix-en-Provence, exposition en duo avec Florence D’elle.

– Le Refuge, Arles Festival International de la photographie, Hors les murs de MH Gallery (Bruxelles).

2021 – Luxembourg Art Week, Luxembourg. (avec la Radial Art Contemporain Gallery)

– Festival de photographie InCadaqués, Cadaqués, Espagne

– Espace Andrée Chedid, Issy-les Moulineaux, HIP Histoires Photographiques, les prix HIP

– La Volante Galerie, Arles

– Orangerie Espace Tourlière, Verrières-le-Buisson, Exposition Autoportrait

– Vict’W Art, projet 102

– MH Gallery, Bruxelles, Exposition Mascarade

2019 – Museum Villa Rot, Roter Kunstsalon, Burgrieden-Ulm, Allemagne

– Le lieu de l’autre, Anis-Gras, Nuit Blanche, Femmes PHOTOgraphes, Arcueil

– Radial Art Contemporain Galerie, Strasbourg, Exposition en duo avec Gabriele Chiari

– Little Big Galerie, Arles Festival

– MH Gallery, Bruxelles

2018 – Galerie Mondapart, Boulogne-Billancourt, exposition avec Gabriela Morawetz et Pilar Du Breuil

– GP Gallery, Paris 4eme

– Exposition « A livre ouvert », avec HiP (Histoires photographiques), festival des Confrontations Photo, Gex

– Festival d’Arles, agence révélateur, exposition Contre-nuit

– Festival d’Arles, Little Big Galerie

– Bastille Center Design, Paris

– Festival de Montmélian, France

En tant que nominée au concours IWPA :

– Galerie de l’Alliance Française, Dubaï, UAE

– Institut Français, Casablanca, Maroc

– Institut Français, Beyrouth, Liban

– Galerie de l’Alliance française, Chittagong, Bengladesh

– Canon Japan Headquarter Gallery, Tokyo, Japon

– Mairie du 1 er arrondissement Paris, France

– Galerie de l’Alliance Française, Toulouse, France

– Galerie de l’Alliance Française, New Dehli, Inde

– Galerie Agnès B, Marseille, France

– Purt Art Gallery, Riyadh, Arabie Saoudite

– Galerie de l’Alliance française, Hyderabad, Inde

– Alliance française, Bengalore, Inde

– Institut Français, Zahlé, Liban

– Institut Français, Saida, Liban

2017 – Galerie l’œil du 8, Paris 9 ème , collectif, lancement de la revue Femmes Photographe n°1

– Abbaye Saint-Magloire, Léhon (Côtes d’Armor)

– Galerie la Boucherie-Photo, Saint-Briac-sur-mer, Bretagne

2016 – Galerie In)(Between, Paris 3 ème , Rencontre et passion autour du tirage photographique traditionnel

– Mathilde Hatzenberger Gallery, Bruxelles, Œuvres choisies

– Salon ZÜrcher, Paris, avec la MH Gallery

– Les Rencontres d’Arles, festival international de photographie, avec la Little Big Galerie.

– Festival les Nuits Photographiques de Pierrevert

– Galerie de la Maison des Arts, Biennale d’Arts actuels de Champigny-Sur-Marne

– Hors les murs, Loft Photo et MH Gallery, Bruxelles, Ne vous déplaise

– Festival Barrobjectif, Barro, Charente

2015 – Monastère Royal de Brou, Bourg-en-Bresse, A l’ombre d’Eros, L’amour, la mort, la vie, par le Centre des Monuments Nationaux et la ville de Bourg-en-Bresse.

– Fotofever, Paris 1 er , Carrousel du Louvre, avec l’agence révélateur

– la 4 ème image, Espace des Blancs Manteaux, Paris 4eme, avec l’agence révélateur

2014 – Galerie Esther Woederhoff, Paris 15 ème , exposition PHPA 2014

– Pavillon Joséphine, parc de l’orangerie, Strasbourg, avec La main du cœur, et la Radial Art Galerie

– Liberté mon amour, parc Georges Valbon, La Courneuve, commissaire d’exposition Marie Deparis

2013 – 59 rue de Rivoli, Paris 1 er , exposition de trois artistes autour du portrait

– Spéos Gallery, Paris, exposition collective avec Millénium Images

2012 – exposition La traversée imprévue, dans le cadre d’une semaine évènementielle, organisée par GE Healthcare, siège de Buc, France (77)

– Théâtre de l’Etoile du Nord, Paris 18 ème , exposition Je est un autre, avec l’agence Révélateur

– Ruban de l’espoir, exposition La traversée imprévue, Université Lyon II, Lyon

– FotoFever, avec la galerie 138, Bruxelles

– Galerie Mathilde Hatzenberger, Bruxelles, Behind the curtain

– Galerie La Ralentie, Paris 11 ème , Oui body , avec l’agence Révélateur

– Au Labo 13, Paris 13 ème , Quand l’art nous dévoile.. , un événement organisé par Nell Event et Rose Magasine

– Les Photographiques, Festival de l’Image, Centre des Expositions Paul Courboulay, Le Mans

2011 – Bursa Photography Festival, Turquie

– Chic Art Fair, Cité de la Mode et du Design, Paris, avec Mathilde Hatzenberger Gallery et l’agence Révélateur

– Exposition NineEleven, Mathilde Hatzenberger Gallery, Bruxelles

– Salon de Mai, Espace Commines, Paris 3ème

– Salon Affordable Art Fair, Bruxelles, avec Pink Ribbon et Mathilde Hatzenberger Gallery

2010 – Salon Art Elysées, Paris 8ème, avec la galerie Lefor Openo, Paris

– Art Nîmes, foire internationnale d’art contemporain, Nîmes, avec la galerie 138

– SIDIM, Salon International du design de Montréal avec Mouvement Art Public

– Orangerie de Cachan, Biennale d’art contemporain, ville de Cachan

– Galerie Brissot, «Pages Russes», Paris 7ème

– Centre Culturel Aragon, Oyonnax (01)

– Galerie Lefor Openo, «Avoir 20 ans», Paris 6 ème

2009 – Crane Kalman Brighton Gallery, Millenium Print Collection, Brighton, Grande-Bretagne

– Musée de Tianjin, Chine

– Galerie 138, Eric Lavieille, Honfleur

– Pingyao International Photography Festival, Chine

– Musée Robert Dubois Corneau, Brunoy (91)

– Festival Internationnal de la Photographie, exposition Charlet-Photographies, Arles

– Art Bridge Gallery, Beijing, Chine

– Nuit de la Photographie Contemporaine, Paris

– Salon Europ’Art, Genève, Suisse

– Galerie Brissot et Linz, Paris 7ème

– Festival du film de Portneuf, Québec

– Montréal en Lumière, La Nuit Blanche, Mouvement Art Public, Montréal

– Cités des Arts, Quinconce des Jacobins, Le Mans

2008 – Manifestation d’Art Contemporain MAC 2008, Espace Champerret, Paris

– Nuit de la Photographie Contemporaine, 1 ère édition, Paris

– Centre Culturel Condorcet, Viry-Chatillon

– Centre Iris, Carte Blanche à Dominique Charlet, Paris

– Espace Dialogos, «Se remet-on jamais de l’enfance ?», Véa Xiradakis, Cachan

– Centre Culturel Saint Jérôme, Toulouse

2007 – Manifestation d’Art Contemporain, MAC 2007, Espace Champerret, Paris

– Les Rencontres Leica, Espace Commines, Paris

– Le Bunker, Festival Manifesto, Toulouse

– Installation au Parc des Enclos, «Zoo», avec l’Arpac, Deauville

– Espace Dialogos, «Polyvisions et Métamorphies », Cachan

– Galerie AAB, exposition «Dé-visage(s)», Paris

2006 – Espace Beaurepaire «Visions de Voyage» avec Paris-Photographique

– Agence Ebloui, sélection photographies d’auteurs, Mois de la Photo-off, Paris

 

BOURSES, PRIX, RECOMPENSES…

2022 – Finaliste «Coup de cœur» Bourse du Talent

– Finaliste Prix QPN, Quinzaine photographique Nantaise

– Finaliste prix Niépce 2022

2021 – Finaliste sélectionnée du Festival internationnal InCadaquès, Espagne

2020 – Finaliste prix Niépce 2020

2019 – Aide à l’exposition pour Sagonne, région Centre Val-de-Loire

2018 – Finaliste IWPA, International Women Photographers Awards

2017 – Finaliste The Global Art Awards,

– Lauréate du prix Tribew

– Soutien financier à la diffusion du CMN, Centre des Monuments Nationaux pour le projet De anima lapidum.

2016 – Sélection AIC, département de l’AIN, Bourse d’aide à la création.

– Soutien financier à la création, ADAPEI, département de l’Ain pour le projet De anima lapidum.

2013 – Finaliste, Prix PHPA, Photo d’hôtel Photo d’auteur

2010 – Finaliste The Julia Margaret Cameron Award Professionnal,

2009 – Finaliste Bourse du Talent n° 38, www.photographie.com

– Lauréate Fondation pour E-C-Art Pomaret, bourse d’aide à la diffusion

2007 – Lauréate Fondation pour E-C-Art Pomaret, bourse d’aide à la création

2006 – 2 ème prix, catégorie « les gens », Concours Images Internationales, Photo Sélection.

 

EDITIONS ET OUVRAGES COLLECTIFS

2022 – Hélène, éditions Arnaud Bizalion

2020 – Confinitude, éditions Photographie

2017 – Catalogue Mois de la Photo du Grand Paris 2017, éditions Actes Sud

2015 – A l’ombre d’Eros, L’amour, la mort, la vie, catalogue de l’exposition, Centre des Monuments Nationaux et la ville de Bourg-en-Bresse.

2012 – Il corpo solitario. L’autoscatto nella fotografia comtemporanea, Giorgio Bonomi, éditions Rubettino, Italie

2011 – Paroles de fragilité, éditions Albin Michel, recueil de texte par JC Liaudet

QUELQUES PHOTOGRAPHIES

Catégories
La manifestation 2023

Aline Deschamps

EXPOSITION

Aline Deschamps

A LIFE AFTER KAFALA

D’origine franco-thaïlandaise née en 1991, Aline Deschamps est photographe, elle vit actuellement à Beyrouth. Elle aborde des réalités ardues avec une sensibilité artistique et une douceur qui défient les représentations communes, comme pour ses deux séries sur l’esclavage moderne au Liban et en Sierra Leone.

Passionnée de photographie depuis toujours, en 2009 elle devient ambassadrice pour l’UNICEF alors qu’elle est encore lycéenne et monte dans ce cadre sa première exposition,  intitulée Regards sur l’Enfance.

Aline Deschamps explore la question de l’identité à travers le prisme du genre, de la migration ou encore de l’héritage culturel. Elle cherche à produire des témoignages sociaux qui s’écartent de la représentation dominante de ses sujets. Dans son processus de création de ses récits visuels, il lui arrive de recourir à des technologies numériques créatives comme la réalité augmentée.

Aline Deschamps a toujours su faire de sa jeunesse une arme : pour observer le monde et ses désordres, avoir l’énergie de dénoncer et proposer une vision alternative, ou encore se faire accepter et enquêter auprès de communautés sensibles, qui vivent en partie dans la clandestinité.

Du Liban à la Sierra Leone, Aline Deschamps s’est rapprochée d’un groupe de femmes d’origines africaines et asiatiques, ex-travailleuses domestiques. Toutes ont en commun l’expérience de la kafala, qui n’est rien de moins qu’un système d’esclavage moderne. La photographe combine ambitions sociales et artistiques. Elle cherche à témoigner du parcours et de la réinsertion difficiles de ces femmes qui sont stigmatisées partout, mais ceci en produisant des portraits intimes inattendus, qui irradient de force et de beauté et au travers desquels ces femmes réaffirment la dignité que le regard des autres leur refuse.


FORMATION

Master of International Relations (La Sorbonne- Paris 1)

Master in Digital Media Arts (EPSAA). 

QUELQUES PHOTOGRAPHIES

Catégories
La manifestation 2023

Laëtitia Vançon

EXPOSITION

Laëtitia Vançon

AT THE END OF THE DAY

Laëtitia Vançon, née à Toulouse en 1979, est basée à Munich où elle travaille comme photographe indépendante. Avec ses images, elle désire transmettre des histoires complexes tout en nuances comme celles des jeunes habitant·es des îles Hébrides.

Ancienne ingénieure chimiste, en 2013 elle a laissé derrière elle une vie confortable pour se lancer dans l’aventure incertaine mais palpitante de la photographie. Celle-ci est le mode de guérison que Laëtitia Vançon a trouvé pour à se reconnecter à elle-même, à un moment où elle avait le sentiment de perdre l’essentiel de vue. Et elle s’affirme également comme une vocation. Ses clichés sont aujourd’hui publiés dans des grands magazines de la presse nationale et internationale (New York Times, GEO magazine, National Geographic, Vanity Fair…)

C’est d’abord sa sensibilité et son sens de l’altérité qui l’anime. Qu’elle s’intéresse à la vie à Odessa pendant la guerre ou à la minorité philippine et thaïlandaise dans les îles Féroé au large de l’Europe du Nord, son style est un équilibre délicat entre approche poétique et journalistique.

Pour chaque sujet qu’elle aborde, Laëtitia Vançon va au devant des rencontres. Elle cherche à s’imprégner d’histoires humaines et aussi, à travers elles, de réalités plus vastes. Le traitement photographique lui permet d’enquêter sur l’indicible, sur ce qui n’a pas de voix ou qui se dit en silence, par pudeur, par crainte, par tabou.

Laëtitia Vançon aime se saisir d’éléments évocateurs, visuellement forts et capables d’incarner les problématiques soulevées. Cela peut être un regard, une situation, l’accent sur une couleur apparaissant dans une scène… Pour elle, l’image est un moyen de nous sensibiliser, même à des enjeux qui ne nous touche pas directement. Elle fait de la photographie un outil crucial pour interroger l’être humain et définir sa place dans le monde.

La série « At the End of the Day » découle de deux années pendant lesquelles Laëtitia Vançon a parcouru les îles Hébrides, à l’extrémité nord de l’Écosse. Elle témoigne de la vie des insulaires, notamment à travers le prisme de la jeune génération dont elle a compilé les portraits.

Entre paysages splendides, manque d’horizons et sentiments de dépossession de leur île prise d’assaut par les agences de tourisme, Laëtitia Vançon observe avec une grande douceur le lien qui unit les habitant·es à leur territoire. Ses clichés ont la puissance d’incarner les dilemmes qui se jouent, entre partir et rester, couper avec ses origines ou assumer l’héritage. Des enjeux qui reflètent de grandes questions pour nos sociétés contemporaines.

QUELQUES PHOTOGRAPHIES